Les Gendarmeries. La Caserne des Augustines. L'École de la Garde en Creuse. La Caserne du Colombier. Historique du 78ème Régiment d'Infanterie. Le Dépôt de Remonte. Fascicule de 1925 sur le Dépôt de remonte. Le Magasin central de Rechange La Guerre 14-18 à Guéret. Le 127ème Régiment d'Infanterie de Valenciennes Monuments. Bidasses en ville. Dépôt de prisonniers de l'Axe n° 124.

Guéret et les militaires d'après "une histoire de Guéret" sous la direction de Guy Avizou avec Geneviève Parellon, Daniel Dayen, Philippe Loy et Jacques Roger.                                                                                                                Les Ardents Éditeurs, 2011.

Après la révolution , devenue chef-lieu du département de la Creuse, Guéret entend bien être siège d'une garnison, pour des raisons économiques, mais également parce qu'un chef-lieu digne de ce nom ce devait d'avoir casernes, revues et état-major. Pendant la révolution, une partie de l'hospice est converti en caserne.  En 1801, une soixantaine de militaires assure la surveillance de 220 prisonniers de guerre autrichiens.  En 1810, l'état fait cession à la ville des locaux qui logeaient la garde départementale, les sous-officiers du recrutement et le dépôt des conscrits réfractaires. A cette époque la place Marchedieu, future place Bonnyaud, est appelée "place d'Arme" grâce à la présence de la modeste garnison. Sous la restauration la légion départemental de la Creuse séjourne à la caserne des Augustines après de coûteux travaux d'aménagement. En 1823, l'administration militaire veut reprendre les bâtiments que la municipalité voulait aménager pour abriter une unité de cavalerie. En 1826, la municipalité qui espérait une régiment de cavalerie obtient le dépôt de remonte. Dans la fin des années 1850, la ville obtient le dépôt du 68ème régiment d'infanterie avec trois compagnies. Guéret est aussi le siège de la 2ème subdivision militaire, avec la résidence d'un général de brigade. En 1873, est affecté à Guéret le 1er bataillon du 78ème régiment d'infanterie  et deux compagnies de dépôt. En 1887, Guéret perd son général. En 1895, le 4ème bataillon du 78ème, nouvellement créé est cantonné au Colombier. En 1907, suppression du 4ème bataillon. En 1925, suppression du dépôt de remonte. En 1929, dissolution du 78ème R.I. (il sera reformé le 9 septembre 1939, colonel Pujol, et rattaché à la 24ème division d'infanterie) A partir de juillet 1942, se rassemblent dans la caserne des Augustines les volontaires de la Légion Tricolore créée le 22 juin 1942. En 1943, la caserne des Augustines abrite le centre d'instruction des cadres de la LVF puis l'école de la Garde. En 1944 réorganisation du 78ème et installation dans la caserne des Augustine d'une école des cadres. En 1956, installation du magasin de rechanges automobiles qui deviendra magasin central de rechange. En 2010, la gendarmerie quitte Guéret pour Sainte-Feyre.