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Le
sanatorium de Sainte-Feyre fait partie de l'histoire, l'histoire sociale.
Dans l'histoire, l'histoire sociale, celle des mouvements ouvriers, plus
spectaculaire dans ses manifestations, est plus connue que le versant des
mouvements sociaux chargés de la protection de ces ouvriers.
La création du sanatorium de Ste-Feyre fait partie du 2ème
volet.
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| La tuberculose
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Fin du XIXe
siècle: la tuberculose (auparavant
appelée phtysie), que l'on considère comme le plus grand
ennemi auquel l'humanité doit faire face, fait des ravages dans la
population et parmi elle, instituteurs et institutrices paient un lourd
tribut et il n'y a pas encore d'institutions particulières pour prendre
en charge ces malades (entre 1700 et 1900, près d'un milliard de
personnes en moururent) et face aux pouvoirs publics impuissants, la lutte
antituberculeuse est laissée à des initiatives
individuelles ou à des associations charitables.
En 1860, Jean-Antoine Villemin par ses travaux démontre la nature
contagieuse de la maladie.
En 1882, Robert Koch découvre le bacille responsable de la ,maladie.
Après des recherches,
influencées par la vaccination antivariolique, commencées en 1900, le
vaccin bilié de Calmette et Guérin (BCG), après une interruption due à
la guerre, est mis au point à l'Institut Pasteur, en 1924.
La streptomycine (découverte par Selman Waksman vers 1946) fut le premier
antibiotique actif contre le bacille de Koch
ce vaccin deviendra obligatoire en France en 1950.
Depuis 1964, cette maladie est sur la liste des Maladies infectieuses à déclaration
obligatoire.
Le vaccin contre la tuberculose n'est plus obligatoire depuis 2006.
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C'est à un botaniste
allemand, le Docteur Hermann BREHMER, que l'on doit
"l'invention" des sanatoriums et l'ouverture du premier
établissement de ce type, en Allemagne. Un sanatorium est créé en
Silésie en 1854 où, ce qui sera la base du traitement de la tuberculose
pendant un siècle, est institué: le triptyque de la cure de repos, d'air
et de suralimentation. La France
En mai 1899 un congrès qui se tient à Berlin confirme les bons résultats
cliniques des sanatoria allemands.
En 1902, alors que l'Allemagne dispose de 70 sanatoria, la France qui demeure
sceptique à ce système de soin n'en a que 6.
Les instituteurs se
considèrent particulièrement exposés à la tuberculose à cause de
leurs conditions de vie guère florissantes et leurs contacts journaliers
avec des enfants d'origine souvent modeste.
Il s'agit d'une peur relativement infondée car une étude de 1916 prouve
que les enseignants sont plutôt moins touchés que certains ouvriers.
En plus, les enseignants sont sensibilisés à cette maladie puisqu'ils
sont mis à contribution pour instruire la population sur les dangers de
cette maladie.
Les instituteurs sont
considérés comme "trop riches" pour bénéficier d'une place
dans un établissemnt populaire et pourtant ne peuvent s'offrir un séjour
en sanatorium de luxe.
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| Alfred Leune.
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Fils
d'universitaire, Alfred Leune est né à Rouen le 2 septembre 1857 dune
famille normande.
L'histoire du sanatorium de Sainte-Feyre est étroitement lié à sa vie
au point que sa femme dira quelques jours avant la fin de son mari:
-
"nous avons eu quatre enfants, le dernier étant le Sanatorium de
Sainte-Feyre; il ne nous est pas le moins cher."
Il
avait épousé le 14 novembre 1888 à Saint-Quentin (02) Céline Blanche
"Léonie" DAIX (1871 - 1942).
Il eurent trois
enfants.
-
Jean Victor Charles Edmond, journaliste (1889 - 1944), mort entre
Compiègne et Buchenwald dans le bombardement du train de prisonniers
qui l'y emmenait,
- Pierre
Louis (12/8/1894 à Quimper - 1/10/1914 à l'hôpital à Paris suite à
ses blessures de Guerre), Mort pour la France,
- Germaine
Charlotte Madeleine (1896 - 1981)
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"Le
18 septembre dernier, M Leune visitait le Sanatorium de Sainte-Feyre.
Sentant ses forces lentement décroître, il avait voulu, dans un suptême
élan d'énergie, faire ce voyage et revoir une dernière fois la Maison
qu'il avait fondée, trente plus tôt, pour le salut des Instituteurs et
des Institutrices victimes de la tuberculose. Au bras de sa chère
compagne, il parcourut tous les services, reçut avec sa bonté
coutumière les voeux du personnel et des pensionnaires; ouis ayant
longuement promené ses regards des jardins et des pavillons jusqu'aux
cimes de la forêt de Chabtière que dorait déjà l'automne, il reprit le
chemin de Paris.
Trois mois après, il n'était plus.
De cette visite, tous ceux qui furent les mélancoliques témoins avaient
le pressentiment que le Président-fondateur de l'Union Nationale ne
reviendrait plus parmi eux. C'était, au soir de sa vie, le poignant adieu
de l'homme à son oeuvre. Mais il pouvait la considérer, cette oeuvre,
avec la haute satisfaction de celui qui a réalisé dans la bienfaisance
le plus noble des projets, avec la sérénité du sage qui, ayant apaisé
et diminué la souffrance autour de lui, peut se dire que son exemple ne
périra pas."
A Léaud, président de l'Union Nationale, dans son hommage lors des
obsèques d'A Leune. |
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Né
à Rouen, il suit une scolarité parisienne au Lycée de Versailles puis
au Lycée Rollin où son père était professeur.
Il y prépare le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure où il
est admis en 1878 dans une promotion qui compte entre autre Jean Jaurès.
Il se tourne vers l'agrégation de grammaire après avoir
"gouttée" à la philosophie.
Il débute son
enseignement au collège de Vitry-le-François, puis à Alençon,
Châteauroux, Saint-Quentin où il rencontre et épouse en 1888 Mlle Daix.
Trois ans plus tard, en 1891, il est débute comme Inspecteur d'Académie à Gap,
puis dans le Finistère (1893), le Pas-de-Calais (1895) et la Seine
et Oise en 1904.
Il exerce les fonctions de sous-directeur de l'Enseignement primaire de la
Seine en 1910 puis d'Inspecteur Général en 1913.
Il prend sa retraite le 1er octobre 1924.
Le Ministère de la Guerre le charge d'inspecter ses écoles militaires
préparatoires dont il transforme l'organisation et perfectionne les
méthodes.
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Effrayé
par les ravages terribles que causait la tuberculose parmi le personnel
enseignant, il a lutté de toutes ses forces contre ce fléau.
Le 3 mai 1901, la Société de Secours Mutuels des Instituteurs du
Pas-de-Calais, à l'initiative de son président, Alfred Leune,
alors Inspecteur d'Académie, lance un appel aux autres Sociétés
Mutuelles d'Instituteurs pour s'unir contre la lutte anti-tuberculeuse. 72
sociétés sur 81 répondent favorablement et le 21 septembre 1901, un
congrés des sociétés, auquel participèrent aussi les Amicales
d'Instituteurs votait la création de l'Union nationale
des sociétés de secours mutuels d'instituteurs et d'institutrices de
France et des colonies. La présidence revient à Alfred Leune.
C'est cette Union et
Alfred Leune qui entreprirent les premières démarches pour la création
d'un sanatorium pour les instituteurs.
Le 17 avril 1930, l'Union
des sana décide de baptiser le sanatorium de Sainte-Feyre de son nom.
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Il
décède à
son domicile, 16 rue des Fossés-Saint-Jacques à Paris ( 5ème ) le 9 décembre
1930 .
Ces obsèques civiles ont lieu le 11 décembre 1930 par un temps glacial
en présence, entre autres, de monsieur Rosset (directeur de
l'Enseignement Primaire), monsieur Capra (représentant M le Ministre de
l'Instruction publique), monsieur le général Matter (représentant le
Ministre de la Guerre) etc...
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| Les
Sociétés de Secours Mutuel. |
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Du
début du XIXe siècle à 1945, le terme « sociétés de secours
mutuels » désigne les associations de prévoyance qui, en l’échange
d’une modeste cotisation, assurent à leurs membres des prestations en
cas de maladie (indemnités journalières, remboursements médicaux et
pharmaceutiques). Elles prennent aussi en charge leurs obsèques et leur
versent une pension de retraite si leurs réserves financières le
permettent. Apparues dans le contexte de l’interdit associatif posé par
la loi Le Chapelier (1791), ces organisations se sont d’abord constituées
sans cadre réglementaire, jusqu’à leur reconnaissance officielle par
un décret de Charles Louis Napoléon Bonaparte en 1852. Elles prennent
alors leur essor sous le second Empire, qui leur apporte un soutien
administratif et financier tout en contrôlant leurs activités afin d’éviter
tout risque de coalition séditieuse.
La législation républicaine de 1898, plus libérale, étend l’éventail
des « secours mutuels », notamment en faveur de la maternité
et des enfants (mutualités scolaires et maternelles). En outre, dans les
sociétés rurales, la liste des secours comprend souvent une aide
mutuelle aux travaux agricoles. Gérées sur un mode démocratique, ces
sociétés exaltent la responsabilisation individuelle des adhérents* et
le bénéfice des prestations y est indissociablement lié à la notion de
réciprocité. Au XXe siècle, les sociétés de secours mutuel doivent
s’adapter à l’implication croissante de l’Etat dans le domaine de
la protection sociale. Reléguées dans un rôle complémentaire à celui
de la Sécurité sociale en 1945, elles prennent alors l’appellation de
sociétés mutualistes.
Patricia Toucas-Truyen,
historienne
Alternatives Economiques Poche n° 022 - janvier 2006.
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| La
M.G.E.N. |
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Aux
origines, à partir du milieu du XIXe siècle, les enseignants,
et en premier lieu les instituteurs, ont tissé un vaste réseau de
sociétés de secours mutuels, afin de faire face aux aléas de
l'existence.
Les premières sociétés de secours mutuels d'instituteurs, créées essentiellement
à partir du Second Empire, sont pour la plupart des sociétés
locales, de rayonnement départemental. Entre 1886 et 1944, près de
110 groupements de ce genre se développent en France.
Aux sociétés de secours mutuels départementales s'ajoutent, au tournant
du XXe siècle, des groupements d'envergure nationale, spécialisés
dans la prise en charge d'un risque : c'est le cas de l'Union nationale
des sociétés de secours mutuels d'instituteurs et d'institutrices de
France et des colonies (surnommée Union des sanas), fondée en 1901 pour
construire et gérer des sanatoria réservés aux enseignants. Citons également
l'Orphelinat de l'enseignement primaire (1885) et le Soutien mutuel, fondé
en 1921 pour intervenir en cas de longue maladie.
le
premier Conseil d'Administration de l'Union Nationale en 1902.
Dans les années 1930, les instituteurs mutualistes tentent de regrouper
ces sociétés dispersées : le 13 avril 1933, est créée la Fédération des
oeuvres mutualistes de l'Enseignement public (FOME), rebaptisée Fédération
nationale de la Mutualité Française (FNMF) en 1938.
Dans certaines régions sont
également esquissés des regroupements, notamment dans les Bouches-du-Rhône
en 1936, dans l'Eure ou au Maroc où apparaît en 1938 l'Union marocaine
des oeuvres de mutualité des fonctionnaires de l'Enseignement public et
laïque.
En 1937, la coopération entre la FOME, l'association des malades en
congé de longue durée de Sainte-Feyre (ACLD) et le syndicat national
des instituteurs (SNI) aboutit à la création de la caisse normalienne,
chargée d'organiser la lutte antituberculeuse dans les écoles normales.
Interrompue par la guerre et l'Occupation, la réflexion sur l'unification
du mouvement mutualiste enseignant reprend à la Libération, à
l'initiative de mutualistes et de syndicalistes enseignants, parallèlement
à la mise en oeuvre de la Sécurité sociale.
Réunis en
assemblée générale, le 8 décembre 1946, les responsables du Syndicat
national des instituteurs (SNI), de la Fédération de l'Éducation
nationale (FEN), et des unions et sociétés de secours mutuel décident
la création de la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN) et
appellent l'ensemble des sociétés de secours mutuels à fusionner
en son sein.
En 1944, lors du congrès du SNI
de Montrouge, Jules-Marie Coq émet l'idée de créer une caisse de prévoyance
pour le personnel de l'Education nationale. A la suite d'un travail de
documentation entrepris par Henri Aigueperse, une commission d'étude est
confiée à Marcel Rivière. Lors du congrès du SNI
de Grenoble (juillet 1946), ce dernier présente un programme
d'unification de la Mutualité enseignante par la fusion des sociétés de
secours mutuels. Y sont retenus plusieurs grands principes, tels le
prélèvement des cotisations sur le traitement brut, l'extension des
garanties aux membres de la famille et l'attribution de prestations au
moins égales à celles de la Sécurité sociale.
Ce rapport, adopté à l'unanimité par le congrès, est ratifié le 8 décembre
1946 par 117 délégués réunis lors de l'assemblée générale
constitutive de la MGEN,
dans les locaux du Musée social, rue Las Cases à Paris. Quelques jours
plus tard, le 15 décembre, le Conseil d'administration provisoire de la MGEN
procède à l'élection du Bureau national dont la présidence est confiée
à Marcel Rivière. Enfin, le 31 décembre, les mutuelles de
fonctionnaires se voient reconnaître le droit de gérer la Sécurité
sociale pour leurs membres.
http://www.mgen.fr
Le Centre Médical
National Alfred Leune est le plus ancien établissement de la M.G.E.N..
C'est un des cadeaux que l'Union des Sociétés de Secours Mutuels apporta
en dot aux autres Sociétés Mutualiste qui en 1946 s'unirent pour fonder
la M.G.E.N. Il s'appelait à l'époque Le Sanatorium Alfred Leune.
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| Le
Sanatorium de Sainte-Feyre |
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Début du XXe
siècle: l'inspecteur d'Académie du Pas de Calais, Alfred LEUNE
(1857 - 1930), frappé
par les ravages causés par la maladie chez les enseignants du premier
degré, a l'idée en 1901 de créer un sanatorium pour ces instituteurs.
Les Docteurs Brouardel, ains
que les professeurs Letulle et Calmette veulent bien guider les recherches
nécessaires.
Après de laborieuses recherches, le
site de Sainte-Feyre, au pied du Gaudy, trouvé, proposé et négocié par
l'instituteur local de l'époque, est choisi.
Ce choix est motivé pour sa position centrale
dans l'hexagone à la jonction de deux diagonales, permettant un
accès identique à tous les instituteurs de France.
en raison de la proximité de la gare de Guéret, où, à
l'époque convergent cinq lignes de chemin de fer,
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pour la qualité de
son atmosphère (le sol granitique rend la poussière presque
impossible),
dans une campagne calme reposante et de moyenne altitude (490m).
Son exposition, sur le
versant sud du Puy de Gaudy protégera le sanatorium des Vents du Nord et
sa façade sud (côté chambres) s'étalera en plein midi avec +26° et
-6° de températures extrêmes.
En bordure de la forêt domaniale de Chabrières (1 000 ha), il profitera
de l'air vivifiant des bois et d'un environnement tout à fait propre au
repos qu'exige le rétablissement des malades.
L'eau est abondante sur le domaine. (une eau comme les Parisiens n'en
ont jamais eu.)
Les parcelles achetées forment un ensemble de 17 hectares et sont évalués
52 000 francs.
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C'est en
juillet 1902 qu'est décidé la construction du sanatorium de
Ste-Feyre (ce sera le huitième en France).
Il faut financer le
projet.
Pour trouver les fonds, est créée la Commission exécutive de
l'Oeuvre du Sanatorium pour Tuberculeux. Il n'y a pas d'espoir
d'une seule aide de l'état, d'une subvention quelconque, il faudra donc
récolter les fonds auprès des instituteurs eux-mêmes, soit par des
subventions de leurs sociétés départementales, soit par des loteries,
soit par des souscriptions au cours des Conférences Pédagogiques
ou de listes adressées dans les Écoles Normales.
En 1903, la
Commission dispose d'un avoir général de 1 110 479 francs avec lesquels
il faut payer le terrain, construire une route d'accès de 1 800 m,
édifier le sanatorium avec une centrale électrique thermique destinée
à alimenter la maison. Peu de villes disposent en effet, à cette
époque, de l'électricité qui est totalement inconnue dans les
campagnes. (La station électrique de Guéret a été construite en 1894)
Mai 1903, session
annuelle des délibération du conseil municipal de Sainte-Feyre:
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Sous
l'annotation en marge "autorisation donnée aux sections de
Voust, la Prade, les Bains et Laspeyras de vendre un comal
pour la construction d'un Sanatorium.
Monsieur le Président donne
connaissance d'une déclaration revêtue des signatures de la
presque unanimité des sectionnaires intéressés des villages de
Voust, la Prade, Laspeyras et les Bains portant demande et
engagement de vendre à la commission du Sanatorium, présidée par
M Leune, moyennant le prix de sept mille francs, le communal leur
appartenant indivisément et appelés "du Bois du Pendu"
d'une contenance de 8 hectares 42 ares 69 centiares, porté au plan
cadastral de la commune sous le n° 1468, section C et il invite
l'assemblée à émettre son avis sur l'opportunité de cette
demande.
Le Conseil Municipal, après lecture
de l'engagement précité décide en principe qu'il y a lieu
d'autoriser la vente demandée, après l'information d'usage en
pareille matière."
Accord donné
après enquête à la session extraordinaire du 21 juin 1903. |
Alfred Leune.
(Buste au Centre Médical de Ste Feyre)
L'exécution de ce buste par M Buzette, grand prix de Rome, fut décidé
à la séance du conseil d'administration de "l'Union Nationale des
Sociétés de Secours Mutuels d'Instituteurs et d'Institutrices" du
30 décembre 1930.
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En 1904,
l'architecte parisien Louis Marnez est désigné pour dresser les plans et
établir un devis.
Alfred Leune se révèle un précurseur en exigeant des chambres
individuelles au grand désespoir de son trésorier.
La première pierre
est posé le 15 septembre 1904.
(44Fi
2 Archives départementales de la
Creuse, Guéret,)
Le granit est trouvé sur
place.
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En
raison de la forte déclivité du sol,
du côté sud, il domine de ses quatre étages la vallée
le chemin par lequel on y accède, du côté nord est
au niveau du 2ème étage.
Le bâtiment mesure 190 m
de long.
Les 102 chambres des
malades s'ouvrent toutes au sud et sont réparties sur 3 étages. Elles
sont prolongées à l'est et à l'ouest par des galeries de cure où
chaque malade trouvera un lit de repos. |
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Les
3 premières femmes arrivent le 20 août 1906, le 1er homme
arrivera le 23 car l'établissement est mixte.
Le 10 septembre 1906 voit
la première déclaration de décès dans l'établissement. Il s'agit de
celui de
CHAPOUX François, 56
ans, né à St HILAIRE THAURIEN(Corrèze)
Fils de Baptiste CHAPOUX (†) et de Anne DOUMECHE (†).
époux de Madeleine DAUMAS.
témoins est André BOUCHER (35 ans instituteur) et Félix BUNY (28 ans
instituteur).
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Le
dimanche 7
octobre 1906 a lieu,
l'inauguration de l'établissement, crée par l'architecte MARNEZ et
propriété de l'Union Nationale des Sociétés de Secours Mutuel et des
Associations Amicales d'Instituteurs et d'Institutrices.
Cette cérémonie est, à l'invitation d'Alfred LEUNE, président du comité mis en
place pour sa construction, en présence du ministre des Affaires
Étrangères et Président de l'Alliance Internationale contre la
tuberculose,
Léon BOURGEOIS et de nombreuses personnalités au rang desquelles se
trouvent messieurs Rançon, président du Conseil Général de la Seine,
Chautard, président du Conseil Municipal de Paris, Buisson, président de
la Ligue de l'Enseignement, Bassinet, sénateur de la Seine qui s'est
investi personnellement dans la réalisation du projet, Gasquet, directeur
de l'Enseignement Primaire, de nombreux inspecteurs de l'Éducation
Nationale, le gratin du monde politique creusois, le préfet
Petit-Dossaris... M.
Léon Bourgeois met un terme à la série de discours et clôt le sien par
un hommage appuyé à M. Alfred Leune: |
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"Vous
êtes non seulement le chef, mais le père de cette grande famille
enseignante. Et plus tard, en voyant votre nom écrit sur cet
établissement, nous vous remercierons de la grande oeuvre que vous avez
accomplie. Au nom de tous les instituteurs de France, je vous adresse tous
nos remerciements, ainsi qu'à messieurs Bassinet et Marney, auxquels
j'aurais bien voulu apporter ici même un témoignage du gouvernement,
mais, j'espère qu'avant peu ce sera fait. Ma pensée va au maître
d'école français qu'est vraiment monsieur Leune, dont la persévérance
a permis de mener à bien cette oeuvre pour le plus grand bien des
instituteurs et des institutrices de la République. Je bois à l'exemple
pratique donné à l'instituteur dans l'œuvre de solidarité sociale et
d'humanité que nous inaugurons aujourd'hui."
*extrait de "le Tambour de la Creuse" d'André
Mavigner aux éditions "Lucien Souny". |
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La direction
est confiée à un
médecin-directeur, le Docteur Claude BERTHELON (° 25 mars 1877 à
Lozanne - Rhône) Il occupera ce poste jusqu'en 1940. |
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Le Dct Claude
Berthelon |
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son
"CV" |
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(ces photographies et ce CV sont la propriété de la famille du docteur
Berthelon)
Etudes
médicales à la faculté de médecine de Lyon, avec soutenance de
thèse en 1904,
licencié es-sciences,
médecin assistant du sanatorium de Bligny à
Briis-sous-Forges (91) de 1904 à 1906,
médecin directeur des sanatoria des instituteurs de
Sainte-Feyre et de Saint-Jean d'Aulps de 1931 à 1940,
croix de guerre 1914/1918,
en 1921, le docteur Berthelon recevra la Croix de la Légion
d'honneur pour son rôle de médecin pendant la Guerre.
en 1926, une piqure accidentelle lui fait perdre l'usage d'un
doigt.
médecin chef des dispensaires de la Creuse de 1928 à 1938.
en 1937, les administrateurs de l'Union des sana lui remette
le titre d'officier de la Légion d'honneur,
après son départ du poste de directeur de Sainte-Feyre, il
exerce de 1940 à 1945 au sanatorium de Bayère à Charnay dans le Rhône,
il décède à Nice en 1955 et sera inhumé à Lozanne. |
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En ce début
d'existence le directeur est assisté de 6 employés dont: Armand DEVOIZE (°
ca 1857) (économe qui exercera jusqu'à la fin de la guerre en
1919),
François GRAVILLON, (cocher),
Jean BAIN (infirmier)
Le jour de l'inauguration
sont hospitalisés 12 personnes ( huit femmes et quatre hommes) |
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L'établissement
comprend la partie centrale actuelle (au rez-de-chaussée, une vaste
salle de réunion; au premier étage, une bibliothèque; au second, une
salle à manger)
(tout le mobilier, lits en fer, meubles en pitchpin, sièges en bois
courbé, clair gai présente toutes les garanties possibles au
point de vue de l'hygiène)
(les murs et les plafonds, peints en ripolin clair, reflètent et
multiplient les rayons lumineux)
la centrale électrique (elle alimente sept cents lampes à
incandescence et une dizaine de lampes à arc.)
le Pavillon
du directeur
et la Conciergerie.
Au niveau médical l'établissement
est pourvu d'une pharmacie, d'un laboratoire muni des appareils les plus
modernes, d'une salle de radiographie, de
salles de désinfection, de salles de bains, de douches etc.
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Il y a également une
ferme avec 2 bœufs pour labourer, 4 vaches pour fournir du lait aux
malades, une
porcherie et un poulailler.
Une partie de la propriété a été conservée en prairie, une partie
cultivée en potager et une troisième boisée en essences résineuses. |
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L'établissement ne se garnit que lentement. Fin 1907,
il n'est occupé qu'à 1/3 de sa capacité.
Les causes en sont variées:
la peur de l'hôpital,
pas de compensation à la suite de la perte du salaire des fonctionnaires,
(la loi de 1853 accorde un congé maladie de
3 mois à plein traitement et de 3 mois et demi à demi traitement. A
l'époque le traitement amenant à la
guérison est très long: plusieurs mois sinon plusieurs années.)
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Jusqu'en
1940, l'équipe médicale se compose de deux médecins - le directeur et
un assistant - d'une infirmière et d'une surveillante générale. A
partir de 1940, le sana compte 3 médecins assistants et plusieurs
internes.
Le reste du personnel est
non qualifié. En 1906 il est qualifié de "domestique".
L'établissement ressemble plus à un centre de cure qu'à un véritable
hôpital. L'instabilité de la main d'œuvre pose de gros problèmes. Ils
sont 17 en 1907, 42 en 1926. Les "accords de Matignon" en juin
1936 entraîne une hausse des effectifs (+ 11 personnes). |
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Vers 1910,
les effectifs atteignent 80 pensionnaires.
En 1911,
100 chambres sont occupées.
Les séjours y sont courts: les malades étant obligés de subvenir par
leurs propres moyens aux frais de leur cure ( 4,50 F par jours)
La thérapeutique y est simple et sommaire : cure de repos intense et
suralimentation; on y fait 5 repas par jour ( 8h, 12h, 16h, 19h )
Avec 40% de guérisons seulement, la maison tourne et jouit d'une grande
renommée. Les pensionnaires prennent leurs repas dans une salle à manger
très spacieuse et mesurant 7 mètres de haut.
En dehors des repos et des promenades réglementaires, les pensionnaires
peuvent occuper leurs loisirs à la bibliothèque, à la salle de jeux, à
la salle de spectacles; ils disposent d'instruments de musique, d'un cinématographe,
d'un phonographe, etc ...
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Quelques
extraits d'une carte postale du 1er juillet 1907.
"Cher Paul,
chère Léonie,
Je commence à revenir à moi. De"puis mon arrivée (18 juin) j'ai
traversé quelques mauvais jours qui ont fait que j'ai toujours tardé
pour vous écrire. J'ai eu une poussée de 3 clous, fort beaux d'ailleurs
(comme si je n'avais pas assez connu les honneurs du bistouri) qui m'a
rendu de fort mauvaise humeur. Avec cela du froid, de sorte que j'étais
comme engourdi. Enfin les clous sont guéris, le soleil a daigné se
montrer: je renais. Peut-être ces mauvaises journées contribueront-elles
à me faire paraître olus doux celles qui vont suivre.
Je pense que je m'accommoderai pas mal de ma nouvelle villégiature. Le
Sanatorium est situé à environ 600 m d'altitude entre Ste Feyre et
Guéret, à 3,5km de l'un et 5km de l'autre. Quel merveilleux
établissement: longs couloirs, vastes salles très bien aérées,
chambres particulières; partout l'électricité jusque dans les plus
petits recoins, le chauffage à vapeur. Et de l'air, ah ! de l'air, nous
connaissons cela car nous sommes y sommes toute la
journée - et je pourrais ajouter toute la nuit - dehors. Nous devons
faire 6h de cure proprement dite , et 6h de promenade environ. Nous
restons étendus en plein air - à l'abri, cela s'entend - sur une chaise
longue (matelas, oreiller, couverture rien ne manque). On bavarde, on
chante, on lit et on dort, défense de s'asseoir. Il va sans dire que les
6h de cure et les 6h de promenade sont convenablement réparties. Les
heures de La promenade est facultative; on peut toujours
consacrer son temps à faire sa correspondance ou à jouer au croquet, ce
qui est mon habitude.
|
|
|
|
Pour la
première chose, nous disposons d'une immense salle appelée salle de
réunions et où se trouve la bibli. Le jeu de croquet est en permanence
dans la cour et je fais ma partie tous les soirs de 5h1/2 à 7h, avec les
collègues (je dois vous dire que l'établissement ne comptent que des
inst. ou des instes parmi ses malades.)
Le médecin directeur déjeune à notre table; c'est vous dire que la
boustifaille est bonne et raisonnée. Par jour 5 repas. Aux heures de
collation, du petit déjeuner ou du goûter, nous avons lait, café ou
thé, pain, beurre à discrétion. Je vous laisse à penser si je croûte
bien et si je fais honneur aux repas.
Ce dont nous avons à nous plaindre par exemple, c'est du temps. Celui qui
règne là-haut et qui ouvre les robinets est par trop peu clément ! il
ferait bien de garder pour lui les vents qu'il déchaîne contre nous
pauvres innocents ou les pluies dont il nous gratifie si abondamment. Et
je ne vous dis pas si le tonnerre gronde et si en cette région
accidentée, le son se répercute à plaisir. Cré nom d'un tonnerre !
c'est le cas de le dire.
La nuit, nous couchons la fenêtre ( la porte plutôt, une grande porte à
battants ) grande ouverte ( pas de volets ) c'est un peu comme si nous
étions dehors quand il tonne, brrr ! ... Le soir on s'endort bercé par
le cri-cri des grillons qui pullulent ici, par le coassement des
grenouilles, des crapauds et par le chant du coucou. |
|
|
Nous
sommes presque dans les bois. Tout autour de nous ce sont des hauteurs
souvent boisées où les hôtes chantent toute la journée.
C'est champêtre.
Voilà les vacances qui approchent. Il va sans dire qu'elles ne nous
verront pas ensemble. Vous m'enverrez quelques cartes hein !
A la suite d'un examen médical que m'a fait passer le docteur, j'ai su
que j'étais ici pour "quelques mois". Voila qui ne m'en dit pas
très long, ... ou peut être trop long.
Enfin patientons ! Je dois me guérir complètement. Je ne suis pas très
atteint. La plupart de ceux qui sont ici y sont venus parce qu'ils se
trouvaient dans l'impossibilité absolue de continuer leur service;
d'autres l'avaient quitté depuis q;q temps déjà. Je ne suis pas dans ce
cas, merci et si je suis ici c'est tout simplement parce que j'y est été
poussé presque l'épée dans les reins. Je vais faire en sorte de ne pas
trop m'y ennuyer: la compagnie et la cordialité des collègues, la
merveilleuse organisation de l'établissement, seront, je l'espère de
sérieux adoucissements au régime de l'éloignement.
Je n'ai plus qu'à me laisser vivre.
Je m'aperçois que je bavarde beaucoup. Je finis.
Je vous embrasse bien tous et vous souhaite bonnes vacances. Peut-être
vous écrirai-je ou vous enverrai une carte d'ici là.
Votre frère et oncle
affectionné.
illisible
Si vous voulez voir
où se trouve Ste Feyre, regardez sur la carte qui se trouve dans le
bureau de Paul, à gauche en entrant dans la Creuse, tout près de
Guéret." |
|
|
|
Le Dr
Berthelon, qui a acquis une juste célébrité dans le monde enseignant
par sa compétence et par son zèle, suit après leur sortie du
sanatorium, les malades et les revoit dans des consultation périodiques
qui ont lieu à Paris et à Lyon. Il assure ainsi pour beaucoup la consolidation
des résultats qu'ils ont acquis par leur cure à Sainte-Feyre.
Grâce aux résultats
obtenus au sanatorium, la confiance est peu à peu venue à l'œuvre
entreprise par l'Union et le nombre des Sociétés adhérentes s'est accru
constamment. |
|
|
En septembre 1913: le Président de la République, Raymond
Poincaré, en visite touristique de 7 jours en Limousin, Quercy et
Périgord, lors de son étape entre Guéret et Aubusson, fait un détour
par le Sanatorium pour le visiter et saluer les malades. Il est
accompagné de Monsieur Renè Viviani député de la Creuse (de 1910 à
1922) ex ministre du travail et futur ministre de l'instruction publique
en 1913, futur président du conseil et ministre des affaires étrangères
en 1914.
Cette visite marque une reconnaissance de l'établissement. |
|
|
|
Les décès au Sanatorium
déclarés à la mairie de Ste-Feyre (relevés "généal23")
avant la Guerre 1914. |
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|
Années |
+
Hommes |
+
Femmes |
1906 |
3 |
0 |
1907 |
3 |
3 |
1908 |
1 |
1 |
1909 |
1 |
2 |
1910 |
4 |
4 |
1911 |
6 |
4 |
1912 |
9 |
3 |
1913 |
11 |
4 |
1914 |
5 |
3 |
|
|
|
|
|
|
Quelques
noms d'employés rencontrés comme témoins sur les registres de l'état
civil de Ste-Feyre jusqu'en 1914:
DEVOIZE Armand (économe), BAIN Jean (infirmier), GRAVILLON François
(cocher), NICOLAS Jules (cocher)
Après la déclaration de
Guerre, jusqu'en janvier 1915:
DEVOIZE Armand (économe), PAULY Ambroise (cocher), PRUCHON Jacques
(chauffeur).
|
|
|
|
|
|
Le
Sana pendant
la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1919. |
|
|
Le
1er août 1914, la France décrète "la
mobilisation générale".
Dès
le 2 août 1914
le Dr Berthelon est mobilisé au 78ème régiment d'Infanterie
(Régiment guérétois - voir son historique dans les pages
"Guéret") et le 3 ou le 4 août part vers la Champagne.
|
|
|
|
|
|
|
Le 3 août 1914,
l'Allemagne déclare la guerre à la France.
La mobilisation d'une
grande partie du personnel oblige la fermeture de l'établissement mais
des malades, faisant preuve d'"insubordination", refusent de
rentrer chez eux.
La dernier décès de civil, le
à partir du 1er janvier
1915 et jusqu'à mai 1919, le Sanatorium est mis à la disposition de
l'armée et devient "l'Hôpital
Complémentaire n°38" où seront soignés des soldats "blessés
du poumon" et des tuberculeux par fait de guerre.
Étaient arrivés un médecin-major ( Victor BARBENCY ) et 35 infirmiers militaires.
Même l'entrée principale est transformée en chambres.
Les effectifs oscillèrent constamment autour de 300 malades. ( dans un
rayon de 200 km aucun autre hôpital ne peut accueillir des soldats
tuberculeux) Le
premier d'une longue liste de soldats décédés au Sanatorium fut, le 11
janvier 1915, Louis Joseph CASTEL, célibataire, né dans le Nord à
Bousebecque le 28/6/1893 (inhumé dans le carré militaire de Ste Feyre).
Il y eut environ environ 3200 entrées en provenance des Hôpitaux de la
18ème Région Militaire (Bordeaux).
L'économe habituel du
Sanatorium (Armand DEVOIZE) est resté en place et gérait l'exploitation
agricole qui assurera la quasi totalité du ravitaillement.
En 1917, malgré
des pressions menées par certaines sociétés affiliés, les autorités militaires
refusent de rendre l'établissement aux civils, en raison des
carences du dispositif sanitaire français.
En septembre 1918,
sous la pression de Léon Bourgeois, une concession est faite à l'UNSSMI
qui recouvre 34 lits.
Il faut attendre le 20
juin 1919 pour que le sanatorium soit intégralement redevenu
"civil".
|
|
|
A
partir des relevés de l'état civil de Ste Feyre. |
|
|
|
|
|
années |
+
militaires |
+
civils hommes |
+
civils femmes |
1915 |
28 |
0 |
1 (3
janvier) |
1916 |
36 |
|
|
1917 |
94 |
|
|
1918 |
80 |
2 |
|
1919
pendant la période "militaire" |
29 |
1 |
|
|
267 |
3 |
1 |
|
|
|
267
militaires ont trouvé la mort au Sanatorium de Sainte-Feyre. 131 d'entre
eux sont inhumés au "carré militaire" du cimetière de
Sainte-Feyre, parmi eux des tchécoslovaques
espagnols, martiniquais, guadeloupéens, algériens, sénégalais,
malgaches, quelques "travailleurs" chinois et italiens.
Quelques noms de
"travailleurs" rencontrés
sur les registres de Ste-Feyre pendant cette période:
Civil: Jacques PRUCHON
(chauffeur début 1915)
Jules NICOLAS (35 ans cocher)
Jean CHEVALIER (27 ans économe)
militaires Marcel BOURZAT (officier)
Raymond TALLET (36 ans capitaine)
Victor BARBENCY (38 ans médecin)
Henri MARTIN (45 ans sergent infirmier)
Raymond MALIGNE (44 ans sergent infirmier)
Jean OLLIVIER (44 ans caporal infirmier)
Jean VARACHE (42 ans infirmier)
Louis BENARD (36 ans vaguemestre et caporal infirmier)
Pierre PEYNOT (40 ans infirmier)
Alexandre JOULOT (39 ans infirmier)
Charles CARPENTIER (26 ans caporal puis sergent infirmier)
Henri BOUDART (23 ans infirmier)
Marcelin CALIS (26 ans infirmier).
|
|
Ils
sont morts au sanatorium ou à l'Hôpital complémentaire numéro 38
pendant cette guerre.
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre.
Ils sont sans doute
civils
Liste faite avec les Relevés de généal23 (Photo
de Sylvie DUSSOT retranscription par Henri BERTRAND) |
I) Pendant "la
période de fermeture" du 3 août 1914 au 1 janvier 1915.
|
Déclaration
de + |
Date
du + |
Lieu
du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
|
|
|
06/08/1914 |
|
Sanatorium |
Gabriel
Jacques SOULET |
à
GRAULHET le 2 décembre 1884 |
instituteur |
|
12/08/1914 |
|
Sanatorium |
Gabrielle Amande
BOUTET |
à PARIS 11e le 19 juillet 1862 |
inspectrice à
PARIS |
|
31/08/1914 |
|
Sanatorium |
Jean Benjamin
BECRET
|
à OUTREPONT le 8 novembre 1887 |
instituteur |
célibataire |
20/10/1914 |
le 19 |
Sanatorium |
Henri BOURIN |
à VITRY (Marne) le 30 mai 1892 |
instituteur |
célibataire |
30/11/1914 |
le 29
|
Sanatorium |
Marguerite
PAUPARDIN
|
à NOISIER le 5 mars 1877
|
institutrice
|
célibataire |
|
03/01/1915 |
|
Sanatorium |
Marthe MARTY |
à CAMARES le 22 juin
1886 |
institutrice
|
célibataire |
II) Pendant
"la période strictement militaire" du 1 janvier 1915 à
septembre 1918.
( Le premier décès de militaire à lieu le 11 janvier 1915. De
cette date jusqu'au 7 août 1917, l'officier de l'état civil de la
commune continue à employer le terme "Sanatorium". Ce n'est
qu'à partir du 17 août 1917 qu'est employé le terme militaire
"d'hôpital sanitaire numéro 38".)
|
Déclaration
de + |
Date du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
11/01/1915 |
|
Sanatorium |
Louis
Henri Joseph CASTEL |
à Bous becque (59) le 28 juin 1893 |
soldat
au 16ème R chasseurs à Pied |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort
pour la France |
|
03/02/1915 |
|
Sanatorium |
Joseph Marie MAZERIC |
à
Cambon (44) le 14 mars 1879 |
adjudant
à la 1ère section de commis administ |
|
Tuberculose
méningée |
Mort
pour la France |
|
16/03/1915 |
le
15 |
Sanatorium |
Louis
Robert ULMER |
à
Kaysersberg (Alsace) le 5 juin 1893 |
soldat
au 239ème RI |
célibataire |
Broncho-pneumonie |
Mort
pour la France |
|
21/03/1915 |
le 20 |
Sanatorium |
Auguste Armand
Joseph PILLE |
à St
Pierre (62) le 24 janvier 1884 |
2ème
classe au 15ème R Artillerie à pied |
|
Laryngite
tuberculeuse |
Mort
pour la France |
|
06/04/1915 |
le 4 |
Sanatorium |
Henri KRAUS |
à Paris (75) le 24 mars 1877 |
2ème
classe au 84ème RI |
célibataire |
suite
de blessure de guerre |
Mort
pour la France |
|
|
le 12/04 |
Ste
Feyre. |
Louis
Joseph VIVIER |
à
Châteauneuf-du-Faou (29) le 11 septembre 1890 |
2ème
classe au 260ème RAC |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
Pas
dans le registre de Ste-Feyre |
22/04/1915 |
le 21 |
Sanatorium |
Julien Marie MAILLARD
|
à
Blain (44) le 28 avril 1884 |
|
célibataire |
|
Mort
pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
22/04/1915 |
le
22 |
Sanatorium |
Georges Urbain MUTEL
|
à
Argueuil (76) le 24 mai 1886 |
soldat
au 260ème
RI |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
23/04/1915 |
le 22 |
Sanatorium |
Paul BERNIER |
au
Pizou (24) le 8 août 1890 |
2ème
classe au 12ème escadron du train |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
25/04/1915 |
le
24 |
Sanatorium |
Arsène
Joseph GREGOIRE
|
à
Breteil (35) le 11 janvier 1885 |
trompette
au 10ème RAC |
cultivateur
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
28/04/1915 |
le
27 |
Sanatorium |
Henri
Ernest Eugène GRELET |
à
Benais (37) le 19 septembre 1885 |
2ème
canonnier servant au 3ème
RA coloniale |
célibataire |
Laryngite
tuberculeuse |
Mort
pour la France |
|
05/05/1915 |
le
4 |
Sanatorium |
Millak LAZRAG ou Lazrac MILLIAH |
à
GARBOUSSA (Algérie) |
|
|
Maladie
contractée au service |
Mort
pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
13/05/1915 |
le 12 |
Sanatorium |
Louis
Nicolas MELOT
|
à
Pourut-St-Rémy (08) le 25 février 1894 |
2ème
classe au 162ème RI 29ème
Cie |
célibataire |
Bronchite
tuberculeuse |
Mort
pour la France |
|
19/05/1915 |
le 18 |
Sanatorium |
Guillaume
Marie le GALL
|
à
Canihuel (22) le 30 novembre 1881 |
soldat
2ème
classe au 25ème RI |
|
Maladie
contractée en service |
Mort
pour la France |
|
03/06/1915 |
le 2 |
Sanatorium |
Joseph Alphonse COPIN
|
à
Villers-Campeau (59) le 18 décembre 1869 |
|
|
|
Mort
pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
04/06/1915 |
le 3 |
Sanatorium |
Jean Baptiste FURNON
|
à
Terrenoire (42) le 10 janvier 1885 |
soldat
au 6ème
RI coloniale |
Tuberculose
pulmonaire maladie par les fatigues du service |
Mort
pour la France |
|
14/06/1915 |
le 13 |
Sanatorium |
Jules
Louis Joseph TISSIEZ |
à Ham-en-Artois (62) le 4 novembre 1887 |
2ème
classe au 162ème RI 26ème
Cie |
|
Bronchite |
Mort
pour la France |
|
28/06/1915 |
le 27 |
Sanatorium |
Raphaël DREUX |
à Ige (61) le 22 mai 1884 |
soldat
au 2ème
R Artillerie Coloniale |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
05/07/1915 |
le 4 |
Sanatorium |
Laurent
Marie GROS |
à
St-Rémy (13) le 18 avril 1878 |
|
cocher
célibataire |
|
Mort
pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
08/07/1915 |
le 7 |
Sanatorium |
Jean Eugène TEILLET
|
à
Sourzac (24) le 9 août 1880 |
soldat
au 50ème
RI |
|
Maladie
contractée en service |
Mort
pour la France |
|
20/07/1915 |
le 19 |
Sanatorium |
Félix
Boniface DIAGNE |
à Dakar (Sénégal) le 15 août 1895 |
soldat |
|
|
|
|
22/07/1915 |
le 21 |
Sanatorium |
Jean Baptiste BARDET |
à Nantiat (87) le 10 septembre 1886 |
soldat
au 338ème
RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
19/09/1915 |
le 18 |
Sanatorium |
Joseph VILLE |
à Quaromble (59) le 2 février 1894 |
soldat
au 127ème
RI |
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
14/11/1915 |
le 12 |
Sanatorium |
Marc
BOURHIS |
à
Trégune (29) le 17 février 1895 |
soldat
2ème classe au 82ème
RI 3ème
Bat 10ème
Cie |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort
pour la France |
|
23/11/1915 |
le
22 |
Sanatorium |
Paul DESSAUVAGES
|
à
Roubais (59) le 16 août 1887 |
soldat
2ème classe au 162ème
RI |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
25/11/1915 |
le 24 |
Sanatorium |
Alfred Jules Léopold GODEFROY |
à
Huby-St-Leu ( 62) le 19 février 1874 |
soldat
au 5ème
RIT |
|
|
Mort
pour la France |
|
08/12/1915 |
le 7 |
Sanatorium |
Maurice
Paul LENAIN |
à Lille (59) le 27 décembre 1886 |
soldat
2ème classe au 362ème
RI |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort
pour la France |
|
29/12/1915 |
le 28 |
Sanatorium |
Alfred HERBEZ
|
à Lens (62) le 3 avril 1893 |
soldat
au 43ème
RI |
mineur
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire et pneumonie |
Mort
pour la France |
|
Déclaration
de + |
Date du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
04/04/1916 |
le
3 |
Sanatorium |
Pierre GRANET |
à
Dournazac (87) le 3 février 1893 |
2ème classe
au 63ème
RI |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
11/04/1916 |
le 10
|
Sanatorium |
François COURTOIS
|
à
Saint-Martial (87) le 23 juillet 1887 |
soldat
à la 12ème |
|
M |
Mort pour la
France |
|
05/05/1916
|
le 4 |
Sanatorium |
Pierre
Marie ROLLAND |
à Malleville (44) le 19 octobre 1890 |
soldat
au 64ème
RI |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
11/05/1916 |
le 10 |
Sanatorium |
Paul Henri Alphonse
GROZIER |
à
Malancourt (55) |
adjudant
au 5ème
RA |
célibataire |
Bronchite
et laryngite bacillaire |
Mort pour la France |
|
19/05/1916 |
le 18 |
Sanatorium |
Marcel PLASSEAU
|
à
Puyrolland (17) |
|
cultivateur
célibataire |
|
|
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
02/06/1916 |
le 1er |
Sanatorium |
Clément
BALMISSE |
à
Saint Mamet (15) le 15 mai 1895 |
2ème classe
au 328ème
RI |
cultivateur célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
08/06/1916 |
le 7 |
Sanatorium |
Albert Charles
Édouard TURQUIN |
à
Leschelles (02) le 3 janvier 1882 |
soldat
2ème classe à la 6ème
section d'infirmier |
|
Suite
de maladie |
Mort pour la France |
|
21/06/1916 |
le 20 |
Sanatorium |
Joseph MORELLET
|
à La
Motte de Saint-Barthélémy (24)
le 2 décembre 1884 |
2ème classe
au 263ème
RI |
|
Maladie
contractée en service
rapatrié d'Allemagne |
Mort pour la France |
|
23/06/1916 |
le 22 |
Sanatorium |
Joseph
Emile POULAIN |
né à
Sion (44) le 9 mai 1895 |
soldat
2ème classe au 84ème
RI |
célibataire |
Adénite
sus-claviculaire bacillaire |
Mort pour la France |
|
29/06/1916 |
le 28 |
Sanatorium |
André BRISOIS |
à Bercenay en Othe (10) le 19 juin 1897 |
sapeur
au 8ème
Régiment du Génie |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
04/07/1916 |
le 3 |
Sanatorium |
Henri
Joseph LOGIE |
à Steenwerck (59) le 29 mai 1896 |
soldat
au 1ème RI |
cultivateur
célibataire |
Tuberculose |
Mort pour la France |
|
06/07/1916 |
le 5 |
Sanatorium |
Albert SIREUL |
à Angoulême (16) le 5 juillet 1876 |
soldat au
107ème RI |
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
07/07/1916 |
le 6 |
Sanatorium |
Marcel
Émile PLU
|
à
Cambrai (59) le 3 mai 1891 |
Sergent au
1er RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
22/07/1916 |
le 21 |
Sanatorium |
Adolphe Hubert
Joseph MAGNIER |
à
Neuvireuil (62) le 18 février 1878 |
soldat
au 5ème R I |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
24/07/1916 |
le 23 |
Sanatorium |
Jean MAPPAS |
à La Chapelle-Montbrandeix (87) le 11 mai 1890 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
29/07/1916 |
le 28 |
Sanatorium |
Alexis François
Alfred RICHARD |
à
Menil Jean (61) le 29 juillet 1872 |
Sergent au
34ème RIT |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
30/07/1916 |
le 29 |
Sanatorium |
Emmanuel Dorzile
Bastien LOCHMAN |
à
Moule (Guadeloupe) le 24 mai 1891 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
04/09/1916 |
le 3 |
Sanatorium |
Robert DELESQUE
|
à
Argentan (61) le 17 juin 1884 |
|
|
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
06/09/1916 |
|
Sanatorium |
Marcel
CHARDON |
à Mérignac (16) le 4 mai 1894 |
2ème canonnier
au 52ème
RA |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
11/09/1916 |
le 10 |
Sanatorium |
Léon GANIVET |
à Vicq (87) le 6 octobre 1888 |
caporal
au 7ème RI |
menuisier
célibataire |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
02/10/1916 |
le 1er |
Sanatorium |
Joseph LAMBERT |
à Excideuil (24) le 26 décembre 1884 |
|
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
02/10/1916 |
le 1er |
Sanatorium |
Pierre MORINET |
à St-Léger-le-Guéretois (23) le 25/10/1877 |
soldat au
91ème RIT |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
19/10/1916 |
le
18 |
Sanatorium |
Firmin POIRIER |
à Moutier-Malcard (23) le 30 juin 1888 |
soldat
au 126ème RI |
|
Blessure
de guerre et tuberculose |
Mort pour la France |
|
22/10/1916 |
le 21 |
Sanatorium |
Charles ARDILLIER
|
à
Bessines (87) le 9 août 1885 |
soldat
au 138ème RI |
charron
célibataire |
Maladie |
Mort pour la France |
|
25/10/1916 |
le 24 |
Sanatorium |
Pierre DUCOURT |
à Aureilhan (40) le 7 septembre 1891 |
sapeur
au 8ème
Régiment du Génie |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
25/10/1916 |
le 24 |
Sanatorium |
Silvain LETANG |
à St Léger-Magnareix (87) le 13 août 1885 |
|
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
25/10/1916 |
le 24 |
Sanatorium |
Marcel
Auguste Théophile CHAUVET |
à Lourdoueix-St-Pierre (23) le 27 février 1892 |
1ère
classe
au 172ème
RI |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
29/10/1916 |
le 28 |
Sanatorium |
Joannès JEANDIE
|
à
Naves (19) le 27 juin 1895 |
2ème classe
au 37ème
RIC |
cultivateur
célibataire |
Maladie
en service |
Mort pour la France |
|
06/11/1916 |
le 5 |
Sanatorium |
Emile Achille
Florémont WALET
|
à
Mouriez (62) le 12 mai 1895 |
brigadier
au 112ème
RAL |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire aiguë |
Mort pour la France |
|
09/11/1916 |
le 8 |
Sanatorium |
Claude CAVARD |
à Magnat-l'Etrange (23) le 22 octobre 1877 |
|
tuilier |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
14/11/1916 |
le 13 |
Sanatorium |
Jean GRAMOND |
à Noailles (19) le 30 octobre 1887 |
2ème classe
au 122ème
RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
17/11/1916 |
le 16 |
Sanatorium |
Jean Alexis HUSSON
|
à
Narcq ( 08) le 26 décembre 1874 |
sergent
au 309ème
RI |
employé au chemin de fer |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
21/11/1916 |
le 20 |
Sanatorium |
Paul Nicolas
JACQUEMET |
à
Souilly (55) le 13 août 1877 |
soldat
au 6ème
escadron du train des équipages |
domestique |
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
24/11/1916 |
le 23 |
Sanatorium |
Alphonse CHAUMETTE
|
à
Fresselines (23) le 25 mai 1885 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
02/12/1916 |
le 1er |
Sanatorium |
Victor FARET |
à Angoulême (16) le 1er février 1875 , |
soldat
au 107 |
|
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
30/12/1916 |
le 29 |
Sanatorium |
Pierre
AUDY |
à
Ajat (24) le 15 juillet 1881 |
soldat au 50ème RI |
meulier |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
|
Délibération
du conseil municipal de Sainte-Feyre du 4 mars 1917:
vote d'une subvention de 191 francs pour défonçage du terrain dans le
cimetière communal pour l'inhumation des militaires décédés au
sanatorium. |
|
Déclaration
de + |
Date du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
02/01/1917 |
le 1er |
Sanatorium |
Jean VESSAT |
à
Atur (24) le
1er août 1875 |
soldat au
21ème RA |
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
07/01/1917 |
le 6 |
Sanatorium |
Henri FAYAC |
à
Sadrac ( 19) le 14 novembre 1893 |
soldat
1ère classe au 126ème RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire en service |
Mort pour la France |
|
20/01/1917 |
le 19 |
Sanatorium |
Silvain
FAGEOLLE
|
à
Verdon (24) le 13 mars 1895 |
soldat au
49ème RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
23/01/1917 |
le 22 |
Sanatorium |
Pierre
Louis AUDIER |
à
Ruffec (16) le 24 novembre 1869 |
Sergent
au 94ème RIT |
|
Maladie
en service commandé |
Mort pour la France |
|
24/01/1917 |
le 23 |
Sanatorium |
Lucien Emile
Pierre CREMON
|
à
Sarlat (24) le 27 février 1895 |
2ème
sapeur mineur au 7ème R du Génie |
célibataire |
maladie
hémoptysie bacillaire |
Mort pour la France |
|
25/01/1917 |
le 24 |
Sanatorium |
Victor Pierre
LASTERRAS |
à St-Vaury
(23) le 23 décembre 1877 |
soldat au
127ème RI |
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
27/01/1917 |
le 26 |
Sanatorium |
Mathieu PRADEAUX
|
à Eyburie (19) le 19 octobre 1877, |
soldat au 100ème RI |
célibataire |
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
28/01/1917 |
le 27 |
Sanatorium |
Eugène Jules Marie
TERRIEN |
à
Erbray (44) le 17 novembre 1895 |
2ème classe
au 36ème
RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
|
|
04/02/1917 |
le 3 |
Sanatorium |
Jean NICOINE |
à Peuzol (87) le 16 juillet 1892 |
soldat
réformé n°1 au 100ème
RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire et méningite |
Mort pour la France |
|
05/02/1917 |
le 4 |
Sanatorium |
Eugène NOIR |
à Arceau(21) le 20 septembre 1894 |
2ème
classe au 16ème Bataillon Chasseurs à pied |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
11/02/1917 |
le 10 |
Sanatorium |
René Arthur DUMONT
|
à
Rubecourt (08) le 20 novembre 1886 |
maréchal des logis au
2ème Hussards |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
15/02/1917 |
le 14 |
Sanatorium |
Léonard Paul
FAUCONNET |
à
Quinssaine (03) le 11 octobre 1874 |
2 |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
16/02/1917 |
le 15 |
Sanatorium |
Jérôme
Auguste François POUILLE |
à
Vieux-Berguin (59) le 21 janvier 1888 |
soldat
au 73ème RI 31ème compagnie |
célibataire |
Maladie
en service commandé |
Mort pour la France |
|
17/02/1917 |
le
16 |
Sanatorium |
Betsi
Mis Araka BETAKOLY
|
en 1893 à
Takoly (Yokumara) (Madagascar) |
soldat
au 2ème bataillon malgache |
|
|
Mort pour la France |
|
21/02/1917 |
le 20 |
Sanatorium |
Henri
Jean Pierre ESTRADE |
à Naves (19) le 7 février 1896 |
2ème
classe au 120ème RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
26/02/1917 |
le 25 |
|
Louis Alphonse
BERTRAND |
à
Mautes (23) le 22 juillet 1871 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
02/03/1917 |
le
1er |
Sanatorium |
Jean Léon LUC |
à Laval (19) |
au
300ème RI |
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
02/03/1917 |
le 1er |
Sanatorium |
Pierre CHARBONNEL
|
à
Tulle (19) le 28 octobre 1885 |
soldat
de 2 |
célibataire |
suite
de maladie contractée dans les fonction d'infirmier |
Mort pour la France |
|
03/03/1917 |
le 2 |
Sanatorium |
Ferdinand Paul LEGOFF
|
à
Quimper (29) le 15 novembre 1878 |
maréchal des
logis-chef |
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
08/03/1917 |
le
7 |
Sanatorium |
Daniel Louis HOCHART
|
à
Haubourdin (59) |
|
Veuf |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
11/03/1917 |
le 10 |
Sanatorium |
Arsène Albert DUBOIS
|
à
Joué-en-Charnie (72) le 20 octobre
1882 |
|
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
12/03/1917 |
le
11 |
Sanatorium |
César
François HEMAR |
à
Nieppe (59) le 31 décembre 1877 |
adjudant
au 33 |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
13/03/1917 |
le
12 |
Sanatorium |
Joseph Marie LEBOULANGER |
à
Chatillon (53) le 3 mars 1893 |
caporal
au 104 |
cultivateur,
célibataire |
maladie
contractée aux armées |
Mort pour la France |
|
17/03/1917 |
le 16 |
Sanatorium |
Pierre DUMONTEIL
|
à
Montboucher (23) le 26 novembre
1877 |
|
célibataire
prêtre |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
18/03/1917 |
le 17 |
Sanatorium |
Jean Marcelin BIROU |
à Gélos (64) le 25 septembre 1891 |
soldat
de 2 |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
20/03/1917 |
le 19 |
Sanatorium |
Julien VENTENAT
|
à
Chabanais (16) le 3 avril 1887 |
soldat
au 78ème RI |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
22/03/1917 |
le 21 |
Sanatorium |
Alphonse CLEMENT
|
à
Hydes (03) le 30 octobre 1885 |
2ème
canonnier servant au 16ème RA |
|
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
26/03/1917 |
|
Sanatorium |
Clément LARROUY
|
à
Carcassonne (11) le 25 mai
1885 |
2ème
classe au 15ème escadron du train |
|
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
01/04/1917 |
le 31/3 |
Sanatorium |
Paul
Edouard AUVRAY |
à Valcanville (50) le 28 mars 1885 |
gendarme
à pied à la 10ème
Légion |
|
Tuberculose
pulmonaire contractée au front |
Mort pour la France |
|
03/04/1917 |
le 2 |
Sanatorium |
Pierre Paul PROFIT
|
à
Lonzac (19) le 15 août 1892 |
soldat
de 2ème classe au 1er RI - 8ème
compagnie |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
05/04/1917 |
le 4 |
Sanatorium |
Pierre REBIERE |
à Juillac (19) le 22 juillet 1894 |
2ème
classe au 102ème RA
Lourde |
célibataire |
Maladie
contractée aux armées |
Mort pour la France |
|
06/04/1917 |
le 5 |
Sanatorium |
Léonard
Pierre GUERITAUD
|
à
Limoges (87) le 30 octobre
1887 |
caporal
au 1er groupe
d'aviation |
célibataire |
Tuberculose
Broncho-pneumonie |
Mort pour la France |
|
08/04/1917 |
le 7 |
Sanatorium |
Jean BOUSSAT |
à Larzac (24) le 2 novembre 1874 |
2ème
classe au 112ème RI |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
08/04/1917 |
le 7 |
Sanatorium |
Alfred LAJARTHE
|
à
Douville (24) le 17 novembre
1881 |
au
207ème RI |
cultivateur |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
10/04/1917 |
le 9 |
Sanatorium |
Louis DURAND |
à Angoulême (16) le 10 janvier 1871 |
soldat
au 94ème RIT |
|
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
12/04/1917 |
le 11 |
Sanatorium |
Victor François
MAYETON |
à
Jouillat (23) le 3 décembre 1877 |
|
maréchal |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
16/04/1917 |
le 15 |
Sanatorium |
Ernest Augustin DUVAL
|
à
Montreuil sur Mer (62 ) le 23 juin
1895 |
soldat
au 73ème RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
19/04/1917 |
le
18 |
Sanatorium |
Louis
JOUSSAIN |
à
Beyssenac (19) le 13 mai 1877 |
Sergent
au 95ème RTI |
|
Maladie
en service commandée |
Mort pour la France |
|
24/04/1917 |
le 23 |
Sanatorium |
Marcel
Jules GARDET |
à Avance (25) le 12 avril 1896 |
2ème
canonnier conducteur au 47ème RA |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
25/04/1917 |
le 24 |
Sanatorium |
Auguste DEBATY |
à Molain (02) le 11 janvier 1874 |
soldat
au 43ème RI coloniale |
mécanicien |
|
Mort pour la France |
|
27/04/1917 |
le 26 |
Sanatorium |
Liang TCHONG |
30
ans |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
30/04/1917 |
le 29 |
Sanatorium |
Gabriel Jules GERARD
|
à
Nantes (44) le 13 janvier 1891 |
1ère
classe 4ème
mixte de Zouaves et de Tirailleurs |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
30/04/1917 |
le 29 |
Sanatorium |
Camille Georges
COULON |
à
Saulny (37) le 12 octobre 1894, |
maréchal
des logis au 23ème RA |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
03/05/1917 |
le 2 |
Sanatorium |
Anatole Charles Eugène
SIGONAUD |
à
St-Georges-les-Landes (87)
le 9 décembre 1896 |
au
112ème RA |
célibataire |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
09/05/1917 |
le 8 |
Sanatorium |
Eugène
BODINAUD |
à
St-Amand-de-Boixe (17) le 21 avril 1888 |
soldat
de 2ème classe au 50ème RI |
|
Maladie
contractée en service |
|
|
10/05/1917 |
le 9 |
Sanatorium |
Marcel
Camille CHEUTIN |
à Château-Thierry (02) le 27 avril 1897 |
au
46ème RA |
célibataire |
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
11/05/1917 |
le 10 |
Sanatorium |
Auguste Benoit
LEPRETRE |
à
Desvers (62) le 1er mai
1889 |
|
|
|
Mort pour la France |
pas
trouvé sur "mémoire des hommes" |
13/05/1917 |
le 12 |
Sanatorium |
Gabriel CLEMENT
|
à
Roziers d'Egleton (19) le 18 mars 1889 |
Sergent au
138ème RI |
célibataire |
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
15/05/1917 |
le 14 |
Sanatorium |
Léonard POURET
|
à
Limoges (87) le 4 août 1874 |
soldat au 6ème Génie |
|
Tuberculose
pulmonaire |
Mort pour la France |
|
16/05/1917 |
le 15 |
Sanatorium |
Etienne
Pierre Victor Maurice BOUCHET |
à Angoulême (16) le 2 juin 1891 |
maréchal
des logis au 52ème RA |
célibataire |
Maladie
contractée en service |
Mort pour la France |
|
19/05/1917 |
le 18 |
Sanatorium |
Jean QUOIREAU |
à Abjat (24) le 3 décembre 1884 |
soldat
au 63ème RI |
|
|
Mort pour la France |
pas
de fiche sur "Mémoire des hommes" |
22/05/1917 |
le 21 |
Sanatorium |
Antoine DUMAY |
à St LEONARD (Haute-Vienne) le 24 juin 1879 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
25/05/1917 |
le 24 |
Sanatorium |
Marcel HAUDEAU |
à VAILLY sur Sauldre (Cher) le 13 mai 1894 |
au
7ème
Génie |
célibataire, |
|
Mort pour la France |
|
25/05/1917 |
le 24 |
Sanatorium |
Jean Victor BOUCHET
|
à PARSAC (Creuse) le 26 mai
1889 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
27/05/1917 |
le 26 |
Sanatorium |
Jean MERLE |
à PARIS le 11 janvier 1868 |
au
78ème RI |
|
|
Mort pour la France |
|
27/05/1917 |
|
Sanatorium |
Blanche Suzanne
GRAVILLON |
née le 1er février
1901 |
|
|
|
|
Civile,
fille de François Gravillon, cocher |
28/05/1917 |
le 27 |
Sanatorium |
Jean DICHAMP |
à BESSIGNAC le HAUT (Corrèze) le 1er juin 1892 |
au
107ème RI |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
04/06/1917 |
le 3 |
Sanatorium |
François DEFRAYE
|
à CRAYWICK
(Nord) |
au
9ème Bat de chasseurs à
pied |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
07/06/1917 |
le 6 |
Sanatorium |
Louis
GUYOMARD |
à
HERBOIS (Côte du Nord) le 10 février 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
09/06/1917 |
le 8 |
Sanatorium |
Paul
CHEVILLE |
né
à DOMERAT (Allier) le 24 septembre 1894 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
11/06/1917 |
le 10 |
Sanatorium |
Camille
Emile Auguste BOITEL |
à
CAMPIGNEULES (Pas de Calais) le 22 juillet 1891 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
26/06/1917 |
le 25 |
Sanatorium |
Joseph FOUGEAS |
à PERPIZAC le NOIR (Corrèze) le 14 mars 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
28/06/1917 |
le 27 |
Sanatorium |
Denis CHANOUR |
à LAUZUN (Haute-Garonne) le 11 février 1895 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
témoins habituels donc
sanatorium |
28/06/1917 |
le 27 |
Sanatorium |
Pierre Pol SAINT-LOUP
|
à ANCHIAT ( Charente ) le 29 août
1872 |
|
comptable
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
02/07/1917 |
le 1er |
Sanatorium |
Emile Auguste VAFFIER
|
à MEAUX le 24 septembre 1887 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
07/07/1917 |
le 6 |
Sanatorium |
Alfred Emile
MARTIGNON |
à CHENERAILLES le 2 novembre 1896 |
|
clerc de notaire,
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
09/07/1917 |
le 8 |
Sanatorium |
Pierre FRUGIER |
à FLAVIGNAC (Haute-Vienne) le 21 août 1879 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
25/07/1917 |
le 24 |
Sanatorium |
Jean
Maurice MURAT |
à CORNEIL (Corrèze) le 22 septembre 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
27/07/1917 |
le 26 |
Sanatorium |
Léon Jules PETIT
|
à BAR le DUC (Meuse) le 18 mai 1876 |
|
peintre en bâtiment célibataire |
|
Mort pour la France |
|
30/07/1917 |
le 29 |
Sanatorium |
Maurice
Louis Elie FAQUEUR (FACQUEUR) |
à St SYLVESTRE-CAPPEL (Nord) le 16 avril 1894 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
03/08/1917 |
le 2 |
Sanatorium |
René
Joseph Antoine RIOCH-NOUILHAC (PIOCH-NOUAILHAC) |
à La CHAPELLE ST-JEAN (Dordogne) le 12 mai 1878 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
05/08/1917 |
le 4 |
Sanatorium |
Antoine PERSONNE
|
à FOSSEMAGNE (Dordogne) le 27 mai 1880 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
07/08/1917 |
le 6 |
Sanatorium |
Blaise
BARBE |
à
JARNAC (Charente) le 28 novembre 1880 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
17/08/1917 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Emile LECLERCQ |
à
NEUVE-CHAPELLE (Nord) le 5 décembre 1898 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
20/08/1917 |
le 19 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Urbain DUMOUNEN
|
à St REMY (Dordogne) le 22 mars 1893 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
23/08/1917 |
le 22 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Albert PIOLLET |
à ARS (Creuse) le 24 décembre 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
24/08/1917 |
le 23 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Nguyen VAN-TUAN
( Van Tuan NGUYEN)
|
à BICH-NHA en 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
31/08/1917 |
le 30 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph MONNANT |
à VEYRINS ( Isère) le 13 décembre 1874 |
|
cordonnier |
|
Mort pour la France |
|
08/09/1917 |
le 7 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean
Philippe SPINOSI |
à GALERIA (Corse) le 26 juin 1897 |
|
berger célibataire |
|
Mort pour la France |
|
11/09/1917 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Edouard TARDY |
à POUZIOUX (Vienne) le 7 mai 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
17/09/1917 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph COLLART |
à AUBY (Nord) le 17 mars 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
28/09/1917 |
le 27 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis GILLET (né |
à MARBONE (Eure et Loire) le 15 avril 1893 |
|
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
03/10/1917 |
le 2 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Moussa SAAR(
Sahr MOUSSA) |
à MOUMBA (Sénégal) le 17 janvier 1885 |
|
|
|
|
|
17/10/1917 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léon DAMIENS |
à ARRAS le 29 août 1883 |
|
Veuf |
|
Mort pour la
France |
|
03/11/1917 |
le 2 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gustave DESAGE |
à LIZIERES le 15 août 1897 |
Sergent au
3ème
Tirailleurs Algériens |
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
21/11/1917 |
le 20 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Antoine DESJEAN
|
à ST-FRONT D 'ALEMPS (Dordogne)
le 26 juin 1877 |
|
cocher |
|
Mort pour la France |
|
26/11/1917 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Alfred DUCAMP |
à ST MARTIN D ' HARDINGHEM (Pas de Calais) le 22 novembre 1881 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
26/11/1917 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Claude Auguste MASSON
|
à BRUGHEAS (Allier) le 4 mai
1886 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
29/11/1917 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean
ANDRIEUX |
à Limoges (Haute-Vienne) le 28 novembre 1889 |
soldat 2ème
classe au 107ème RI, 1e Cie |
|
Tuberculose pulmonaire |
Mort pour la France |
|
29/11/1917 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Marcel BIGORNE |
à ROYE (Somme) le 8 septembre 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
06/12/1917 |
le 5 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Justin CHARBONNET
|
à BERTRIE-BUREE (Dordogne) le 3 octobre
1880 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
06/12/1917 |
le 5 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léon Georges COURY
|
à CHAMBON sur Voueze le 21 septembre
1879 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
28/12/1917 |
le 27 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Désiré Blaise
VIVIER |
à MASSY le 18 août
1895 |
au
134ème RI, 3 |
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
29/12/1917 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph
Pierre BERTHELOT
|
à LAIGNOLE (Ille et Vilaine) le 28 mai 1870 |
|
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
|
Délibération
du conseil municipal de Sainte-Feyre du 3 mars 1918:
Considérant que la partie réservée à la fosse commune dans le
cimetière de Sainte-Feyre est entièrement occupée par les tombes des
militaires décédés à l'hôpital sanitaire, le conseil municipal
demande à l'administration militaire de bien vouloir prendre d'urgence
des mesures pour assurer l'inhumation des militaires qui viendraient à
décéder au sanatorium.
Délibération
du conseil municipal de Sainte-Feyre du 9 juin 1918:
sur la proposition de Monsieur le Maire, approbation du choix fait par la
commission spéciale pour l'acquisition d'un terrain destiné à servir
d'emplacement au cimetière militaire de Sainte-Feyre.
|
|
Déclaration
de + |
Date
du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
12/01/1918 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Remy Joseph ROBERT |
à PRUNAY le
GUILLON (Eure et loir) le 3 octobre 1893 |
|
cultivateur
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
13/01/1918 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Georges BOUTIGNON
. |
à MANTES (Seine et Oise) le 26 mars 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
01/02/1918 |
le 31/1 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jacques DEBARBAT
|
à DURDAT (Allier) le 2 mars 1875 |
|
boulanger |
|
Mort pour la France |
|
12/02/1918 |
le 11 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Marcel
Marie Antony EAUCLAIRE
|
à RAON l ' ETAPE (Vosges) le 24 octobre 1894 |
|
métallurgiste célibataire |
|
Mort pour la France |
|
14/02/1918 |
le 13 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Etienne Louis MARRET
|
à VOLLORE-MONTAGNE (Puy de Dôme) le 25 décembre 1883 |
|
marchand de
vins |
|
Mort pour la France |
|
15/02/1918 |
le 14 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Etienne HEULIN |
à SEGRE (Maine et Loir) le 20 décembre 1882 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
24/02/1918 |
le 23 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean Marie MAUVAISE
|
à PLOUAY (Morbihan) le 3 décembre 1895 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
26/02/1918 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léon Joseph ARNAUD
|
à PARIS 18e le 2 juin 1882 |
|
ébéniste |
|
Mort pour la France |
|
02/03/1918 |
le 1er |
Hôpital sanitaire N°
38 |
René Henry GARRY
|
à CHAILLAUD (Mayenne) le 7 février 1895 |
|
cultivateur
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
02/03/1918 |
le 1er |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Auguste LAPEBIE
|
à SAUBRIQUES (Landes) le 26 janvier 1889 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
03/03/1918 |
le 2 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis LEGER |
à ARCINE (Haute-Savoie) le 15 avril 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
07/03/1918 |
le 6 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Roger ROUGIER |
à MONCARET (Dordogne) le 18 octobre 1896 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
13/03/1918 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jules TRIBOUT |
à MONTORRE (Eure) le 3 mars 1877 |
|
célibataire à Buenos Aires |
|
Mort pour la France |
|
18/03/1918 |
le 17 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Auguste LECADET
|
à URVILLE-NACQUEVILLE (Manche) le 1er novembre 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
18/03/1918 |
le 17 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pietro FERRARI |
à TORI de CONFINA (Italie) |
au 54ème Bat de travailleurs italiens |
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
21/03/1918 |
le 20 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Armand DELMONT |
à AULHIAC (Dordogne) le 7 septembre 1887 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
24/03/1918 |
le 23 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Alphonse LHERMITTE
|
à St GERVAIS de VIC (Sarthe) le 27 mai
1880 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
24/03/1918 |
le 23 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pierre DELHOTE |
à ST-PRIEST-THAURION (Haute-Vienne) le 30 juin 1891 |
|
cordonnier célibataire |
|
Mort pour la France |
|
28/03/1918 |
le 27 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Paul Fidèle PLOYART
|
à SAILLY sur la LYS (Pas de Calais) le 8 février 1881 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
29/03/1918 |
le 28 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Eugène Pierre
Joseph DEMESLAY |
à La COUILLARDIERE (Orne) le 9 octobre 1881 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
08/04/1918 |
le 7 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
François AUDOIN
|
à St GENEST (Haute-Vienne) le 18 février 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
13/04/1918 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis VIVIER |
à CHATEAUNEUF (Finistere) le 11 novembre 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
19/04/1918 |
le 18 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léon ROBERT |
à PIGNAN (Hérault) le 29 janvier 1878 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
23/04/1918 |
le 22 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph
Marie CHOTARD |
à CAMPENEAC (Morbihan) le 4 décembre 1872 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
25/04/1918 |
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis PALHOL |
à St-CONSTANT (Cantal) le 16 janvier 1878 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
07/05/1918 |
le 6 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
François BERTIN
|
à HASNON (Nord) le 12 novembre 1869 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
07/05/1918 |
le 6 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Henri Charles FERRAND
|
à St NICOLAS de BLIQUETUIT (Seine Inférieure) |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
10/05/1918 |
le 9 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Henri TAUPIN |
à
CHASTIGNE (Mayenne) le 3 juin 1895 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
14/05/1918 |
le
13 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Salvador ROIG |
à
LLESAY-PARTIDO de SOR (Espagne) le 27 juin 1894 |
|
charpentier
célibataire
demeurant à LAFORCE (Dordogne) |
|
Mort pour la France |
|
17/05/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pierre BRUN |
à LIMOGES le 16 novembre 1879 |
|
journalier |
|
|
|
31/05/1918 |
le 30 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gilbert Marcel
GROJEAN |
à FOUG (Meurthe et Moselle) le 21 juin 1899 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
31/05/1918 |
le 30 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Julien
BLEVINAL |
à
RIVIERE-PILOTE ( Martinique) le 15 mars 1888 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
02/06/1918 |
le 1er |
Hôpital sanitaire N°
38 |
François PARENT
|
à HERMIES (Pas de Calais) le 3 novembre 1877 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
04/06/1918 |
le 3 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Henri MASSIOT |
à PORT Ste FOY (Dordogne) le 21 mai 1888 |
|
tonnelier |
|
Mort pour la France |
|
05/06/1918 |
le 4 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Henri
Pierre Marie Eugène RIMOND (REMOND)
|
BROONS (Côte du Nord) le 29 avril 1892 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
10/06/1918 |
le 8 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Marius CONSTANTIN
|
à GROS-CHASTANG (Corrèze) le 31 octobre 1885 |
|
maçon |
|
Mort pour la France |
|
15/06/1918 |
le 14 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph NADAUD |
à MANSAT le 22 mars 1895 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
18/06/1918 |
le 17 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Marcel André
DAMARZIT |
à SOUILLAC (Lot) le 11 août 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
20/06/1918 |
le 19 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Antoine CHAZELON
|
à St PAUL (Gironde) le 24 avril 1896 |
|
quincaillier |
|
Mort pour la France |
|
30/06/1918 |
le 29 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean Baptiste
Louis MARTINIER |
à MARIGNE (Maine et Loire) le 7 novembre 1894 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
01/07/1918 |
le 30/6 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Edouard VIALLE |
à VEGENNES (Corrèze) le 9 décembre 1897 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
10/07/1918 |
le 9 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Emile BOULAY |
à PARIS le 6 février 1879 |
|
ajusteur |
|
Mort pour la France |
|
11/07/1918 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean
Baptiste Maurice DEGAGE |
à NEUILLY en DUN (Cher) le 26 janvier 1874 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
12/07/1918 |
le 11 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pierre FOUGEROLAS
|
à TEMPLE-LAGUYON (Dordogne) le 14 août 1877 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
15/07/1918 |
le 13 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Maxime Alexandre
VIALETTE |
à St MEDARD le 2 décembre 1884 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
17/07/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Fernand Henri GRAIN
|
à St QUENTIN (Aisne) le 31 juillet 1876 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
17/07/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph Marie JUBERAY
dit le Bozec |
à St CARADEC-TREGOMEL (Morbihan) le 29 janvier 1894 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la France |
|
26/07/1918 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Georges LEMERLE
|
à HERMONVILLE (Marne) le 17 mai 1884 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
26/07/1918 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Albert
Georges Cornil CAMERLYNCK |
à STEENVOORDE (Nord) le 25 juillet 1897 |
|
cordonnier célibataire |
|
Mort pour la France |
|
02/08/1918
|
le
1er |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Camille DUPUY
(DUPREZ) |
à WORMHOUT (Nord) le 30 janvier 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
04/08/1918
|
le 3 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean Louis Eugène
BATTAREL |
à MARMANDE (Lot et Garonne) le 6 septembre 1877 |
|
pharmacien |
|
Mort
pour la France |
|
08/08/1918
|
le 7 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léonard DAUREL
(DAUREIL)
|
à BOISSEUIL (Haute-Vienne) le 25 octobre 1897 |
|
cultivateur |
|
Mort
pour la France |
|
13/08/1918
|
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Eugène Prudent
TRAVERS
|
à St MARTIN de NIGELLES (Eure et Loire) le 19 décembre
1882 |
|
cultivateur |
|
|
|
22/08/1918
|
le 21
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Eugène Jean LANNEGRAND
|
à ARJUZANX (Landes) le 11 janvier 1896
|
|
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
25/08/1918
|
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Philippe DUSSAT
|
à PERIGUEUX le 7 novembre 1880 |
|
plombier |
|
Mort
pour la France |
|
28/08/1918
|
le 27 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Marcel DESMAZURE
|
à EPERNAY (Marne) le 3 mars 1891 |
|
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
III) Pendant
"la période mixte civile et militaire" de septembre 1918 au 20
juin 1919.
|
Déclaration
de + |
Date du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
11/09/1918 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Auguste LAPIE |
né à AUBAS
(Dordogne) le 12 janvier 1879 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
14/09/1918 |
le 13 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Léonard CHAPOUTAUD
|
à NEUVIC (Haute-Vienne) le 31 mars 1879 |
|
cordonnier |
|
Mort pour la
France |
|
17/09/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Louis CHESNEAU
|
à PARIS 11e le 13 août 1893 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
24/09/1918 |
le 23 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Léon
Auguste TILLARD
|
à ORGEVAL le 9 juillet 1877 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
25/09/1918 |
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Charles MUYLLE
|
à ROUBAIX le 18 novembre 1884 |
|
camionneur |
maladie contractée en
service |
|
|
27/09/1918 |
le 26 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Marie François
FAVRE |
à SYON (Haute Savoie) le 27 août 1881 |
|
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
02/10/1918 |
le 1er |
Hôpital sanitaire N°
38
|
René LOUVET |
à St JUST des MARAIS (Oise) le 23 août 1887 |
|
|
maladie contractée en
service |
|
|
13/10/1918 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Jules FAUGERAS
|
à TREIGNAC (Corrèze) le 23 avril 1882 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
20/10/1918 |
le 19 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
François DERUFFE
|
à PARIS le 1er mai 1874, |
au
6ème Génie |
mécanicien |
|
Mort pour la France |
|
25/10/1918 |
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Jean
Auguste MOTTIN |
à MARSEILLE le 24 novembre 1893 |
|
tourneur, célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
17/11/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Jules Alphonse Victor
COUBE |
à CARNIN (Pas de Calais) le 22 février 1876 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
17/11/1918 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Emile Pierre BANLIN
|
à COGNAC le 24 mai 1887 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
18/11/1918 |
le 17 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Jean ROBY
|
à
BRIVE le 12 août 1888 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
26/11/1918 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Gaston DANIET
|
à St SYMPHORIEN (Charente) le 8 janvier 1883 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la
France |
|
26/11/1918 |
le 25 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Eugène CHAMARD
|
à VOIRONS (Isère ) le 5 novembre 1886, |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
27/11/1918 |
le 26 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Léonard MERAUD
|
à LIMOGES le 7 septembre 1875 |
|
sculpteur |
|
certainement
civil |
|
27/11/1918 |
le
26 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Guillaume CRASTIGNAC
|
à AGDE (Hérault ) le 28 juin 1885 |
|
|
|
Mort pour la France |
|
30/11/1918 |
le
29 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Jules DEROULETTE
|
à CHALLIGNAC (Charente) le 5 janvier 1872 |
|
charpentier demeurant à
VILLARD (Charente) |
|
certainement
civil |
|
04/12/1918 |
le 3 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Edouard MAZABRAUD
|
à BUSSIERE-POITEVINE le 23 septembre 1885
|
|
professeur,
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
07/12/1918 |
le 6 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Oscar Raymond
DEVARDON |
à CAHAN (Orne) le 3 janvier 1878 |
|
cultivateur
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
11/12/1918 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
François Marie ROSSI
|
à OMESSA (Corse) le 1er février 1898 |
|
célibataire |
|
Mort pour la France |
|
11/12/1918 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Eugène Victor Léon
GABORET (GABORIT) |
à CHOLET (Maine et Loire) le 18 novembre 1876 |
|
receveur |
|
Mort pour la
France |
|
14/12/1918 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
Gilbert Maurice BAYLE
|
à St CHABRAIS le 20 février 1888 |
|
instituteur |
|
Mort pour la France |
|
17/12/1918 |
|
Hôpital sanitaire N°
38
|
Théotien Jean MARTY
|
à CELLES-VITARIEUX (Dordogne) le 5 novembre 1898 |
|
célibataire
demeurant à St AMAND de COLY |
|
Mort pour la France |
|
26/12/1918 |
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38
|
François Louis CHOUBRA |
à BORDEAUX le 23 janvier 1894 |
|
journalier célibataire |
|
Mort pour la France |
|
31/12/1918
|
|
Hôpital sanitaire N°
38
|
René Emile Georges SCHWEITZER
|
à PARIS 12e le 30 septembre 1897
|
|
célibataire
|
|
Mort pour la France |
|
Déclaration
de + |
Date du + |
Lieu du + |
Prénoms
et Nom |
naissance |
Grade
régiment |
|
Cause
+ |
|
Remarques |
Ils sont
inhumés dans le carré militaire du cimetière de Sainte-Feyre. |
04/01/1919 |
le 3 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Félix FAFOURNOUX |
à St REMY
/
Durolle ( Puy de Dôme ) le 27 mai 1893 |
|
ajusteur
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
09/01/1919 |
le 8 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pierre Marie FAVENNEC
|
à PLEYBEN (Finistère) le 6 novembre 1889 |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
19/01/1919 |
le
18 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Charles HENNEQUIN
|
à IVRY le 22 janvier 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
29/01/1919 |
le 28 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Clotaire
Saturnin HAROLD (HAROL) |
à TROIS-RIVIERES (Guadeloupe) le 6 avril 1890 |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
03/02/1919 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Léonide CHESSON
|
à NONAC (Charente) |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
05/02/1919 |
le 4 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Georges Robert
ANGIBAULT |
à MOISY (Loir et Cher) le 8 août 1897 |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
11/02/1919 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Isidore STEVENIN
|
à GENSPUNSART (Ardennes ) le 20 mai
1888 |
|
|
|
Mort pour
la France |
|
12/02/1919 |
le 11 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph PUJO |
à GAJAX et BACCARISSE (Gers) le 23 mars 1896 |
|
célibataire demeurant à
LUGAGNAN |
|
Mort pour
la France |
|
13/02/1919 |
le 12 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Antoine SKALA
|
à SMICHOV (Bohême) le 16 octobre 1899 |
|
cordonnier célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
14/02/1919 |
le 13 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph ROUX |
à MAGNAC-BOURG (Haute-Vienne) le 26 mars 1892 |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
14/02/1919 |
le 13 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
François PETIGNAUD
|
à EYMOUTIERS (Haute-Vienne) |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
15/02/1919
d |
le 14 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
François REBEYRAT
|
à BELLAC (Haute-Vienne) le 25 septembre 1885 |
|
|
|
Mort pour
la France |
|
17/02/1919 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gaston
Jean Albert BLANC |
à YVRY le 7 juin 1886 |
|
menuisier célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
20/02/1919 |
le 19 |
Sanatorium |
Guillaume Mathieu
REBY |
à SAVENNES le 7 septembre 1857 |
|
journalier |
|
|
Il doit
être ""domicilié" au sanatorium.
c'est un employé et non un malade. |
|
Divorcé en 1e
noces de Madeleine FOURNERY
Son père est Pierre REBY (†). sa mère est Marie GARDIVAUD (†).
Sa conjointe fut Marie Hortense BAYON.
Témoins: Armand
DEVOIZE (71 ans comptable) et Jacques PRUCHON (49 ans chauffeur).
|
21/02/1919 |
le 20 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Henri François
VALENCE |
à FORCELLES sous CUGNEY (Meurthe et Moselle) |
|
célibataire |
|
Mort pour
la France |
|
22/02/1919 |
le 21 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis
CHANY |
à
DESGES (Haute-Loire) le 20 juillet 1898 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la France |
|
25/02/1919 |
le 24 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Félicien JUGLIN
|
à PONTEUX les FORGES (Landes) le 6 février
1890 |
|
résinier célibataire |
|
Mort pour la France |
|
03/03/1919 |
le
2 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Louis Bénoui NAZE
|
à TORCY (Seine et Oise) le 23 septembre 1879 |
|
cordonnier |
maladie contractée en
service |
|
|
07/03/1919 |
le 6 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Pierre Paul DUCHESNE
|
à St PANTALEON (Saône et Loire ) le 29 juin
1885 |
|
|
maladie contractée en
service |
|
|
09/03/1919 |
le 8 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph JACQUET |
à St CLEMENT ( Meurthe et Moselle) le 4 juin 1890 |
|
célibataire |
|
Mort
pour la France |
|
12/03/1919 |
le 11 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gaston
CAVILLA (CAVILLON) |
à AMIENS (Somme ) le 9 novembre 1894 |
|
briquetier |
maladie contractée en service |
|
|
17/03/1919 |
le 16 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
René PROUX |
à MERRY-SIC (Yonne) le 27 janvier 1895 |
|
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
22/03/1919 |
le 21 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean Baptiste PETITOT
|
à St MARTIN-CHATEAU le 10 janvier 1888 |
|
|
|
Mort pour la
France |
|
11/04/1919 |
le 10 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Jean LEONARD
(Léonard JEAN) |
à St YBARD (Corrèze) le 28 février 1875 |
|
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
14/04/1919 |
|
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gustave RIBEYRE
|
BORDEAUX le 21 novembre 1888 |
|
cultivateur |
|
Mort pour la
France |
|
20/04/1919 |
le 19 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Paul HARMANT |
à PEXONNE (Meurthe et Moselle) le 25 juillet 1894 |
|
cordonnier célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
21/04/1919 |
le 20 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
André Louis VALADE
|
à ARGENTEUIL le 20 mai 1899 |
|
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
22/04/1919 |
le 21 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Joseph Frédéric
FONTAINE |
CUSSAC (Dordogne) le 29 août 1896 |
|
cultivateur célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
01/05/1919 |
le 30/4 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Gabriel
CHASTAGNOL |
à La NOUAILLE le 12 juin 1897 |
|
cultivateur ,
célibataire |
|
Mort pour la
France |
|
20/05/1919 |
le 18 |
Hôpital sanitaire N°
38 |
Paul Stanislas PERAUD
|
à MONTOIRE sur le LOIR le 9 décembre 1863 |
|
receveur
buraliste |
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sans doute
"civil" |
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ce décès est le dernier
décès avec pour témoins des militaires: Charles CARPENTIER, sergent infirmier et Marcelin
CALIS, infirmier. |
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Les deux premiers décès "civils" sont le 2 juillet 1919,
le décès de mademoiselle Louise Hygonnet.
l'appellation "sanatorium" renaît et les témoins sont des
civils (Jules NICOLAS, cocher et Jean CHEVALIER, économe).
et le 6 septembre 1919, décès de René Roger Charles
LACROIX (né à MONTCRABIER (Lot ) le 30 avril 1901 élève de l'école
normale). |
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Le 20
juin 1919, l'établissement "est rendu à la vie civile"
en totalité et voit le retour du Docteur Berthelon.
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André Honnorat
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Le
7 septembre 1919, la "loi Honnorat" instituant les
sanatoriums est votée. (du nom d'André HONNORAT, directeur de
différents cabinets de ministres de la 3ème République,
député des Basses-Alpes en 1910, très impliqué par l'hygiène, la
tuberculose sur les militaires)
Elle oblige chaque département à édifier un sanatorium public ou à
passer un accord avec un autre département. Cette
loi interdisait la mixité et les établissements ne pouvait prétendre à
des subventions accordées par l'état qu'en l'appliquant. En
fait, à Ste-Feyre, le pavillon des Dames est nettement distinct de celui
des hommes et permet ainsi de s'adapter à la loi.
La séparation des sexes sera observée en toute occasion, même pour les
séances récréatives. Par exemple, il y a cinéma un jour pour les dames
et le lendemain pour les messieurs.
Les hommes et les femmes mangent dans la même salle mais à des tables
différentes. |
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Sur
cette photographie sont indiqués de gauche à droite:
- Conciergerie
- Maison du directeur et de
l'économe
- Cure d'air
- Messieurs
- Dames
- Cure d'air
- Usine |
|
"Cherchez
ma chambre ... la 1ère au 1er étage pavillon des dames. -
Remarquez aussi les cures d'air à chaque extrémité: 3 galeries
ouvertes superposées. Je suis à la cure du bas à droite, ma
chaise longue est entre le 1er et le 2ème pilier ...
La ferme dépend aussi du Sana.
C'est immense et très bien organisé.
Toute l'étendue derrière le Sana lui appartient. Le terrain est
vaste." |
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Les
instituteurs français sont très proches de "leur Sana" comme
le prouve ce "Bal de l'Enseignement au profit du Sanatorium de
Sainte-Feyre" organisé par les instituteurs et les institutrices
d'Indre et Loire lors d'une fête corporative du 7 juin 1924.. |
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1925: arrivée du docteur Giaccardo Louis (futur
directeur en tant qu'adjoint au sanatorium de Sainte Feyre. Il le demeurera
jusqu'en 1932).
1926: Mr LAPIE
directeur de l'Enseignement Primaire constate que la
recrudescence de la tuberculose du fait de la Guerre et l'augmentation
importante des membres de l'Union (90 sociétés mutuelles affiliées avec
71 000 membres.) rendent obligatoire un
agrandissement de l'établissement.
Il est de nouveau fait appel à la
souscription volontaire et au zèle de M Leune ( 1.625.000 francs sont recueillis) et alors,
"l'aile-est", en briques
apparentes, est construite. Cette aile comprends 60 chambres avec 73 lits.
La construction est dirigée par les architectes Louis et Georges Marnez.
Son inauguration a lieu le 13 novembre 1927 par Mr Rosset
directeur de l'Enseignement Primaire.
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La
revue hebdomadaire
d'architecture "la
construction moderne" du 25 novembre 1928 avec un article
sur la nouvelle aile du sanatorium
dont vous trouverez les pages ici: |
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Le même article paru dans la revue "le Béton Armé" en
1930 |
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C'est
à cette époque que le Docteur Garnier arrive comme
médecin-adjoint (interne). Il dirigera l'établissement de 1944 à 1967. |
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1928: Dès la création de l'établissement, les
enseignants pensionnaires du sana, estiment comme un droit naturel de
participer à l'organisation de la vie: confort, nourriture, discipline
etc... ceci aboutit à la désignation "d'un délégué des
malades".
|
|
Le
17 avril 1930: L'assemblée Générale de l'Union des
Sociétés de Secours Mutuels décide que désormais l'établissement est baptisé
"Sanatorium Alfred Leune". A Leune décède le 9 décembre
1930.
A cette époque la législation supprime totalement
toute possibilité de mixité.
L'Union de Secours Mutuels, alors présidée par Mr Léaud, achète alors,
le 29 janvier 1932, la clinique Sylvabelle qui devient le
Sanarorium de Saint-Jean-d'Aulph en Haute-Savoie (Saint-Jean-d'Aulps
depuis 1961) où seront envoyés et hébergés les femmes, tandis que
Sainte-Feyre deviendra exclusivement masculin.
L'établissement de Ste
Feyre sera toujours dirigé par le docteur Berthelon, assisté des
docteurs Edouard Delbecq et Armand Garnier,
A partir de 1933, celui de St Jean d'Aulph est dirigé par le docteur Louis Giaccardo
(médecin monégasque).
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A
partir de 1936, diverses techniques chirurgicales font leur
apparition dans le traitement de la tuberculose: thoracoplastie,
phrénisectomie, pneumothorax.
Le 27 septembre 1936, il est inauguré un pavillon
chirurgical à Ste-Feyre.L'introduction
de la chirurgie pulmonaire au "sana" de Sainte-Feyre est faite par
le
docteur Pierre Dreyfus-le Foyer, élève du professeur Maurer de
Paris, sommité
médicale, chirurgien à l'hôpital Laennec de Paris.
Le docteur Dreyfus-le-Foyer, vient réaliser ses
actes chirurgicaux régulièrement par séances de plusieurs jours à
Ste-Feyre.
Les
malades femmes de St Jean d'Aulph, susceptibles d'être opérées, sont
transférées à Ste-Feyre.
En 1939,
les nouvelles techniques nécessitent la création d'un service
chirurgical de 5 chambres qui sont aménagés dans les galeries de cure du
premier étage ouest.
La partie chirurgie est aménagée au dessus au 2ème étage
|
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Dct Dreyfus-le Foyer.
(le champion du
pneumothorax extra-pleural et des thoracoplasties d’affaissement ) |
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Le docteur
Pierre Dreyfus-le-Foyer:
Chirurgien pneumo-phtisiologue de l'hôpital Laennec, où il
acquiert une grande réputation, notamment dans le domaine du
pneumothorax extra-pleural.
Une fois par mois à partir de 1936, il accepte de faire des
vacations à Sainte-Feyre. Il contribue à la naissance de ce que
certains appellent "l'école de Sainte-Feyre".
Il va une fois tous les trois mois également à Saint-Jean d'Aulps.
Pendant la guerre, pour ses origines juives, le docteur
Dreyfus-le-Foyer est emprisonné dans un camp à Rennes. Plusieurs
demandes de libération présentée par les administrateurs de
l'Union restent vaines.
Après sa libération, il se fait appeler le-Foyer. Il est mobilisé
et affecté dans les hôpitaux militaires.
A la libération il revient exercer à Sainte-Feyre et ce jusqu'à
sa mort en 1953.
Il est l'auteur
et le co auteur de nombreux ouvrages:
""Le
Traitement chirurgical des perforations pleuro-pulmonaires au cours
du pneumothorax artificiel et de l'oléothorax"
Pierre Dreyfus-Le Foyer / Paris : L. Arnette , 1933
"Les thoracoplasties itératives"
Pierre Dreyfus-Le Foyer / Paris : Masson , 1935
"Schémas d'anatomie du
cours d'anatomie médico-chirurgicale du professeur R. Proust T.2,
membre supérieur" Pierre Aboulker ,Louis Barraya, avec la
collaboration de MM. Benoit,
Dreyfus-Le Foyer et Rousseau ; Robert Proust / Paris : Vigné ,
1936
"Les "cas
limites" du traitement chirurgical de la tuberculose pulmonaire"
par D. Le Foyer et E. Delbecq ; avec la collaboration du dr. García-Bengochea
; G. Doin et cie. , 1941
"Pneumothorax
extra-pleural et collapsus équilibré" par D. Le Foyer et
E. Delbecq / Paris : G. Doin & cie , 1943
"Traité du
pneumothorax extra-pleural" P. Le Foyer et E. Delbecq
; avec la collaboration de M. Bertheau [et al] / Paris : Doin , 1950 |
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1940: La
"Deuxième Guerre Mondiale", la crainte de bombardements
italiens en Savoie font provisoirement fermer le sanatorium de Saint-Jean
d'Aulps et revenir les malades féminins qui ne peuvent retourner dans
leur famille (33 personnes) et le personnel
soignant en Creuse (notamment le docteur Louis Giaccardo). L'Italie a
déclaré la guerre à la France le 10 juin 1940. (il est a noter que ces
mêmes italiens sont certainement les auteurs des bombardements de Guéret
et de sa région en juin 1940.)
St-Jean est
réquisitionné par les services de santé de Lyon.
L'effectif maximal est
porté à 270 lits dont 32 réservés aux
Le 1er
mai 1940, le Docteur Berthelon part s'installer à
Lozanne - Rhône et est remplacé par le docteur Louis Giaccardo.
Avant le 2 novembre
1940, date d'une demande de libération du conseil
d'administration de l'UNSSMI, le docteur Dreyfus-le-Foyer
est interné à Rennes.
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Le docteur
Louis Giaccardo:
Médecin
phtisiologue, il est adjoint au sanatorium de Sainte-Feyre de 1925
à 1932, date à laquelle il part diriger le sanatorium d'Arnières.
En 1933, il est nommé à la direction de Saint-Jean d'Aulps.
de 1940 à 1942, il revient à Sainte-Feyre.
Il restera directeur de Saint-Jean d'Aulps de 1943 à 1959, date de
sa retraite.
Son épouse, institutrice dirige l'aérium de Blancheneige de 1949
à 1954.
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La
désignation du docteur Giccardo est contesté par le docteur
Delbecq. Cette nomination est jugée irrégulière par le secrétaire
d'Etat à la Santé publique par l'absence de l'agrément minestériel
prévu par le décret du 15 avril 1938.
En 1941,
pendant le conflit pour la direction du sanatorium entre les docteurs
Giaccardo et Delbecq, la direction intérimaire est confié au docteur
Garnier jusqu'à l'arrivée du docteur Marmet.
En octobre 1942, le
Docteur Giaccardo repart pour St-Jean-d'Aulps qui vient
d'être restituer par les services de santé de Lyon et l'établissement de Ste-Feyre, après son départ, est dirigé par le
Docteur MARMET, avec le Docteur Garnier comme
adjoint.
Les travaux de remise en état de St-Jean-d'Aulps sont importants et les
portes ne rouvriront que le 20 août 1943 pour accueillir les femmes. |
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Monsieur le
docteur Marmet:
Médecin
phtisiologue, ancien interne des hôpitaux de Lyon, ancien assistant
du sanatorium interdépartemental du Rhône à Saint-Hilaire du
Touvet.
Il est recruté par l'UNSSMI pour diriger le sanatorium de
Sainte-Feyre en octobre 1942.
Assisté par Armand Garnier, il partage son temps entre ses
activités médicales et la résistance.
Après ses
activités militaires il obtient un poste au sanatorium de Colmar le
21 octobre 1945. |
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Pendant cette guerre, les Maquis
s'organisent, la résistance est importante en Creuse et le nouveau
Médecin-directeur (1940-1944), le Docteur MARMET, participe activement à
cette dernière.
L'établissement avait échappé à la réquisition en 1939 mais a du
mettre un étage à la disposition des F.F.I. pour les malades passibles
d'opérations chirurgicales.
Un "centre clandestin" de soins et de
ravitaillement pour les Résistants creusois est installé au Sana. Les
Docteurs Marmet, Garnier et leur équipe vont cacher dans l'établissement des médecins juifs,
hospitaliser des maquisards malades et opérer les blessés.
En même temps que centre
de soins aux maquisards, le sanatorium devient un haut lieu de la
résistance. Eugène France y avait ses "grandes et petites
entrées".
Bien des résistants sont mis à Ste-Feyre à l'abri de l'occupant qui
craignait le voisinage des tuberculeux.
Les malades manifestent
leur volonté de participer en reversant le fruit de collectes aux
résistants et en faisant circuler des tracts édités par les maquis.
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En
septembre 1944: le
Docteur
GARNIER succède au Docteur MARMET (parti
rejoindre les FFI) en tant que Médecin-directeur. Le
docteur Garnier était arrivé en 1926 à Ste Feyre en qualité d'interne,
il dirigera le sanatorium jusqu'en 1967.
En fait, les absences
nombreuses du docteur Marmet, donnaient déjà depuis quelques temps les
fonctions de directeur au docteur Garnier.
A la fin des hostilités,
le sana est en piteux état: manque d'eau, plus de chauffage...
Les réparations sont telles que les disponibilités financières de
l'Union ne sont pas en état de les supporter.
D'autre part, l'affluence des malades est telle qu'il faut attendre
quelque fois un ou deux mois pour pouvoir être admis. Un nouvel
agrandissement est à envisager. De
1946 à 1954, le docteur Guy JAMET est médecin adjoint à
Sainte-Feyre. Il y avait été interne de 1943 à 1946. (il terminera sa
carrière en tant que médecin directeur du sanatorium de Saint-Jean d'Aulps,
de 1960 à 1985.) |
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C'est,
le 8
décembre 1946 la création de
la M.G.E.N. (Mutuelle Générale de l'Éducation Nationale). Elle prend en
charge les sanatoriums des enseignants.
L'union des Sociétés de Secours Mutuels est une des premières à
accepter sa fusion avec les autres sociétés mutualistes de
l'Enseignement. Elle apporte en dot le Sanatorium de Sainte-Feyre avec sa
renommée, son expérience, ses richesses mais aussi ses tares, ses
exigences et ses servitudes. La M.G.E.N. l'accepte et d'emblée se met à l'œuvre: on commence à réparer et à moderniser. On recherche l'eau et
on capte de nouvelles sources. On songe toujours à l'agrandissement. |
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On
pense aussi améliorer la vie matérielle du personnel dont le nombre a
sensiblement augmenté et qui est en majorité logé très
inconfortablement dans des pièces du rez-de-chaussée, sommairement
aménagées pendant la guerre 1914-1918.
On construit le Pavillon
du Personnel qui pendant une période accueillera également les accompagnants
des pensionnaires.
Plus
tard, ce pavillon du personnel sera baptisé "pavillon Jean Brenaut"
en l'honneur de l'intendant universitaire Jean Brenaut, en poste à Ste
Feyre depuis septembre 1931, qui surveilla son édification.
Le pavillon est inauguré le 11 juin 1950. Il permet la
transformation du rez-de-chaussée en chambres et en service hospitalier.
A cette époque, on
continue la réfection et l'aménagement moderne de toutes les chambres;
les anciennes galeries de cure sont aménagées et incorporées dans les
services administratifs et économiques.
Ces travaux, de 102
malades, portent la capacité d'hospitalisation à 250 malades.
Les années 50 voient la création d'une radio
privé : "radio BK" et d'un labo photo.
L'augmentation du nombre
de malade rend obligatoire l'agrandissement de toutes les installations.
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En
1953, la construction
de la rotonde permet l'extension de la salle à manger. Avant cette
extension l'exiguïté de la salle à manger obligeait 2 services.
Cette construction est toujours sous la surveillance
de Jean Brenaut (architecte monsieur Astorg DPLG
Durant cette
construction, le 9 septembre 1953, un incendie accidentel
détruit entièrement la salle de spectacle qui est dessous.
Cette incident
accélérera les études et la décision favorable à la construction d'un
Bloc Médico-chirurgical qui était en projet depuis 1950.
Le 23 décembre
1953, la Commission des investissements de la Creuse accepte
l'agrandissement.
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Le
2 novembre 1956, l'Intendant Jean Marie Brenaut décède, alors qu'il est toujours en
fonction. (Il était né à Brest le 16 décembre 1904)
Messieurs Montgenot,
Fouteau, Veron feront partis de ses successeurs.
1958: début de la
construction de la nouvelle "aile-ouest". Elle sera inaugurée en
janvier 1964.
Avec ce nouveau pavillon,
le bâtiment se rallonge de 60 m.
- au sous-sol, une salle de spectacle de 272 fauteuils.
- au rez-de-chaussée, un auditorium, une bibliothèque, une salle de
lecture et de jeux.
- au 1er étage, les bureaux des médecins, des salles de
radiologie, de radioscopie, un laboratoire, une pharmacie et une salle de
relaxation et de rééducation fonctionnelle.
_ au 2ème étage, une salle de d'opération avec une
installation dernier cri pour la chirurgie thoracique et 10 chambres de
réanimation. |
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Le
27 août 1967: après 40 années d'exercice médical au Sanatorium dont
23 ans de direction, le Docteur Garnier prend sa retraite. (Né en
1900, il décédera à Guéret en 1979)
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Le
Docteur Armand Garnier.
surnommé "le Doga"
par les malades.
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Né en 1900,
médecin phtisiologue, il entre au sanatorium de Sainte-Feyre en
décembre 1926 comme adjoint du docteur Berthelon, en remplacement
du docteur Giaccardo malade.
En 1941, à la suite d'un conflit pour la direction de Sainte-Feyre
entre les docteurs Giaccardo et Delbecq, la direction intérimaire
lui est confiée jusqu'à l'arrivée du nouveau directeur, le
docteur Marmet en 1942.
Pendant la guerre, Armand Garnier participe activement aux actions
clandestines du directeur Marmet en soignant les maquisards blessés
pendant la nuit.
Lorsque le docteur Marmet décide de rejoindre les FFI, en septembre
1944 il reprend la direction de l'établissement qu'il n'avait en
fait jamais quittée, étant donné les absences nombreuses du
directeur en titre.
A sa retraite en
1967, il sera resté à Sainte-Feyre 41 ans dont 26 ans de
direction. |
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Dans les années
60, les progrès en matière de lutte anti-tuberculeuse avec notamment la
survenue de toute une série d'antibiotiques efficaces ont fait reculer la
maladie et ont permis des traitements plus courts et à domicile. Le
"sana" s'est vidé peu à peu de ses "tuberculeux". (
41 % des lits sont vides ) Ce
pose alors le problème de l'avenir de tous les sanatoriums dont celui de
Sainte-Feyre. Le bureau national de la M.G.E.N. est très inquiet pour
leur doyen de Sainte-Feyre: des difficultés financières dans les dernières
années ont amené une négligence certaine dans les travaux d'entretien
et le confort des chambres ne correspond plus aux exigences modernes.
Devant l'importance des dépenses à envisager, un difficile dilemme se
pose aux administrateurs: moderniser ou abandonner et détruire...
1 septembre
1967: nomination
d'un nouveau Médecin-directeur, le Docteur Maurice PETIT (1925 - 2009) à qui est
confié la tâche de tenter de résoudre le problème.
Il est épaulé par
l'intendant Monsieur FERMONT.
De toute façon, le Sanatorium" a vécu
en tant que tel, il doit être reconverti.
Le choix se porte vers les
maladies dites "de civilisation": affections respiratoires et
maladies cardio-vasculaires tout en conservant une activité chirurgicale
thoracique de haut niveau.
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Le
Docteur Maurice PETIT
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A partir de 1944,
débute ses études de médecine à la faculté de Toulouse,
9 juillet 1947, admissible aux concours de l'externat des hôpitaux
de Toulouse,
interne au centre hospitalier de Colmar de 1948 à 1954,
docteur en Médecine de la Faculté de Strasbourg le 1er
octobre 1954 et pneumo-phtisiologue des services publics en 1954,
médecin adjoint des sanatoria publics le 6 décembre 1954,
nommé en 1959 médecin inspecteur spécialisé en matière de
pneumoconiose pour le Haut-Rhin,
médecin-chef du dispensaire antituberculeux de Guebwiller
(Haut-Rhin) d'avril 1957 à octobre 1963,
fin 1963, placé en position de détachement auprès du ministre des
Affaires algériennes pour être mis à la disposition du
gouvernement algérien.
le 1er novembre 1963, pneumo-phtisiologue chef de service
de l'Hôpital civil de Béni-Messous, Centre Hospitalier
Universitaire d'Alger,
de 1964 à 1967, médecin chef de service au centre hospitalier
régional d'Alger, puis, en novembre 1964, assistant de chirurgie
thoracique et cardio-vasculaire de l'Hôpital Mustapha, au Centre Hospitalier
Universitaire d'Alger, et ce jusqu'au 31 octobre 1967. |
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"Au
Sanatorium de Sainte-Feyre, aménagé en 1950 par mon père,
architecte des bâtiments communaux, il y avait un médecin-directeur
étonnant, le docteur Garnier, qui galvanisait un
peu Max Merlier par son flegme, ses connaissances pratiques et
son adresse manuelle permettant l’action en situation précaire des
installations sanitaires de l’époque.
En 1967, un nouveau médecin directeur est nommé, revenant d’Algérie.
Pratiquant les thérapeutiques antibiotiques, le docteur Maurice Petit,
contribua à l’extinction des ravages de la tuberculose et orienta la
réussite d’un grand centre de réadaptation cardiorespiratoire. Il
vient de décéder en juin 2009 ! Les témoins de ces temps révolus
deviennent rares !"
Pierre Vayre,
(Max Merlier (1921-2008), e-mémoires de l'Académie Nationale de
Chirurgie, 2010, 9 (4) : 009-013)
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Le projet est agréé par la M.G.E.N sous la
présidence de Denis FORESTIER puis par le Ministère de la Santé et,
après presque 60 ans de lutte contre le fléau de la Tuberculose, le
"Vieux Sana" devient le 1er juillet 1969 le "Centre Médico Chirurgical
National Alfred Leune".
l'établissement a une
capacité d'accueil portée à 244 lits. Il accueille des pensionnaires
hommes et femmes en chambres individuelles réparties sur 3
services.
- 112 lits en phtisiologie, dont 12 de post-cure, sont réservés aux
tuberculeux.
- 75 lits affectés à la pneumologie.
- 47 lits de cardiologie.
- 10 lits sont réservés à la chirurgie thoracique.
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Des travaux d'importance sont
entrepris: rénovation des immenses façades, des chambres, des couloirs,
des cuisines; construction d'un réfectoire pour le personnel.
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En
octobre 1970, débuts des travaux d'aménagement d'un plan d'eau
situé dans une partie marécageuse du domaine de l'ancienne ferme.
Cet étang d'un hectare et demi offre une promenade reposante, des
possibilités de pêche pour les pensionnaires et un terrain de camping et de caravaning
à la disposition des familles des pensionnaires.
Cet étang sera inauguré les 25 et 26 juin 1972. Il accueillera
de nombreuses animations: fêtes, feux de la St-Jean, combats de catch...
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En 1973,
l'entrée principale est transférée dans le hall central, sous la
rotonde, facade sud après
l'aménagement d'une nouvelle route d'accès. Un escalier menant
directement à la salle de spectacle est construit.
Pour confirmer la
reconversion du Sanatorium, le 28 octobre 1973, organise la
première "Journée de Cardiologie" avec la participation de 140
médecins et cardiologues français. Ce rendez-vous perdurera.
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L'équipe
médicale s'enrichit avec, outre le médecin-directeur, trois
pneumologues, deux cardiologues et de nombreux internes en médecine
souvent étrangers qui porteront le savoir-faire médical creusois dans
leurs pays d'origine.
Les travaux scientifiques se multiplient, assurant
la notoriété de l'établissement autant en France qu'à l'étranger.
Un
département pour les troubles psychosomatique est créé en 1975.
En 1975,
Ste-Feyre prend la responsabilité des cinq dispensaires antituberculeux
du département de la Creuse.
Création d'un service de rééducation et de réadaptation.
C'est à
cette époque que sont abandonnés les derniers lits réservés
exclusivement à la tuberculose.
Le Centre fonctionne à plein régime
mais un problème subsiste pour la M.G.E.N.: la proportion, insuffisante
à son gré de pensionnaires mutualistes.
On pense alors à un complément
de reconversion pour y remédier et l'on décide de faire face à un
nouveau problème de santé publique apparu au fil des ans: la vieillesse
invalidée.
Un nouvel agrément est accordé pour la création d'un
service de "long-séjour" réservé au seuls ressortissants de
la M.G.E.N.
Cette nouvelle reconversion impose d'importants travaux avec,
en premier lieu, la construction d'un nouveau bâtiment ( début des
travaux en avril 1989 ) pour accueillir
les bénéficiaires d'un "Long Séjour" (45 lits).
Dans ce même
bâtiment sont déplacés tous les services médico-techniques et les
bureaux des médecins.
L'établissement qui a pris le nom de "Centre
Médico National Alfred Leune", présente l'originalité de
présenter tous les niveaux d'hospitalisation: court, moyen et long
séjour. L'inauguration de la dernière construction a lieu le 28 novembre
1990 par le président de la M.G.E.N Pierre Chevalier.
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31 décembre
1990:
départ à la retraite du Docteur PETIT. Un changement important va suivre
son départ: la M.G.E.N voulant aligner la situation de ses
établissements médicaux, qui participent d'ailleurs au Service Public
Hospitalier (S.P.H.), sur les établissements publics français
d'hospitalisation, confie la direction à des administratifs non
médecins. Le Docteur Petit fût le dernier médecin-directeur de
l'établissement, il est remplacé par Jacques VEISSE qui
oeuvrait depuis 1983 dans l'établissement. Il est nommé directeur le 1er
janvier 1991.
A Jacques VEISSE
revient la charge de moderniser à nouveau l'ensemble de la partie
hôtelière du Centre ainsi que les chambres qui atteignent un confort
digne d'un grand hôtel. Sur le plan médical, après l'abandon de la
chirurgie est créé un service modèle de lutte contre le tabagisme.
René SOULIE
succède à Jacques VEISSE appelé à d'autres responsabilités. Il ne
restera que quelques années.
Jean-Maurice
DUBOIS devra affronter les difficiles questions de collaboration médicale
avec le Centre Hospitalier de Guéret.
Patrick COLO arrivé en
2005 prend sa retraite en 2013.
Valéry
JEDRZEWSDI lui succède fin 2013.
Actuellement l'établissement, qui emploi 310 personnes, dispose
d'un service de pneumologie avec 34 lits de courts séjours et 58 lits de
suite et de réadaptation.
d'un service de cardiologie de 73 lits.
d'un service de sevrage tabagique.
d'un plateau médico-technique.
d'un EHPAD de 45 lits.
d'un service de balnéothérapie.
Dans
un nouveau bâtiment, un plateau technique de balnéothérapie est mis en
service en octobre 2009 et inauguré le 4 février
2010. Il sert à la rééducation cardiaque et à la
réhabilitation respiratoire.
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d'après - monsieur le Docteur Maurice PETIT.(+ 2005),
- monsieur le
Docteur Max BRENAUT
- l'Historique
édité par le centre
- "La Vie et
l'Oeuvre d'Alfred Leune" hommage de 1930.
- "Soigner
autrement ? La politique médico-sociale de la MGEN (1947-1991)"
Extrait de la thèse de Charlotte SINEY-LANGE soutenue le 24
janvier 2006. |
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