Tranches de vie.


Accueil plan du site les nouveautés.. Généalogie Cartes postales

Quelques fois, les images, à l'ouverture d'une page, s'ouvrent de manière anarchique.
En ouvrant une image, au hasard, tout se met en ordre..

Précédente Remonter Suivante  

Beaucoup des commentaires de cette page sont tirés de l'ouvrage d'André Mavigner "le Tambour de la Creuse", Édition Lucien Souny.
Fête de la Route de Paris.
       
Les Patrons pendant la grève (10 - 15 mai 1904) Les entrepreneurs du Bâtiment ne tenant par leur promesse d'augmenter les salaires, les charpentiers et les menuisiers se mettent alors en grève et obtiennent satisfaction. Encouragés par ce succès les maçons exigent également une hausse des salaires. 85 ouvriers de 8 entreprises cessent le travail le 10 mai. Le 15, les patrons cèdent. Aucun ouvrier ne sera renvoyé pour fait de grève.

          D'après Frédéric Gravier, dans son livre "Mémoire d'hier - la Creuse 1900-1920", "au centre, les patrons avec monsieur Debrousse tenant entre ses mains un plan d'architecte"

Visite du ministre de la Marine, Camille Pelletan à Guéret le 22 mai 1904 qui vient présider les concours agricole et hippique. (Camille Pelletan prit une large part aux lois de séparation de l'église et de l'état, il était réputé pour son anticléricalisme qui causa la chute de son ministère en janvier 1905). Le cortège arriva par le train avec une heure de retard, direction préfecture, puis brève apparition au concours, visite à l'hôtel de ville, banquet dans la cour d'honneur du Lycée de garçons, visite au Musée et à la pisciculture, distribution des prix du concours sur la Place d'Armes.
"l'Echo de la Creuse" samedi 28 mai 1904.
Fêtes de la Trinité en juin 1906.  place Varillas.
 

 

Visite du ministre Barthou le 15 juillet 1906. Le ministre des Travaux publics, Louis Barthou connaîtra une fin tragique, à Marseille, en 1934, lors de l'attentat contre le roi Alexandre 1er de Yougoslavie. Il vient inaugurer la ligne ferroviaire Guéret-la Châtre  et les nouvelles écoles de la place Varillas.
Vol au Musée de Guéret en 1906. La bande "Thomas-Faure" s'est introduite dans les locaux du Musée de Guéret dans la nuit du 10 au 11 décembre 1906. 
Leur butin s'élevait à environ huit mille francs. La bande arrêtée par la police de Clermont-Ferrand est jugée à Limoges. Tous les objets ont été retrouvés sauf le buste de Saint-Pardoux.

Le 24 avril 1909, le musée subit un nouveau cambriolage par J-Baptiste Detollenaere (dit Emile Delaunay) qui se suicidera lors de son arrestation après avoir tiré sur les inspecteurs de police. Il avait également emporté des châsses.
 

 

 

Article de « La Croix » en 1907.

DES VOLEURS D'ÉGLISE 
Cette affaire prend de vastes proportions. M. Vigier, juge d'instruction, et M. Artigues, commissaire de police, ont perquisitionné hier à Clermont-Ferrand chez M. Dufay, antiquaire, rue Blatia. Parmi les objets saisis, figurent une colombe eucharistique, que le Parquet prétend avoir été volée à l'église de Laguenne, près de Tulle, et de nombreux émaux anciens, plaquettes en ivoire, etc., etc.

"Ils me voyaient A la Loge "
M- Dufay proteste, bien entendu, avec véhémence, de son innocence.
Les magistrats savent bien qu'il est un honnête commerçant, et cette perquisition n'est qu'une simple formalité. Il connaît les Thomas depuis une quinzaine d'années. Mais il est brouillé avec eux depuis trois ans. Depuis 1904, il n'a jamais vu Thomas qu'à la Loge maçonnique "les Enfants de Gergovie", dont ils font partie tous les deux, et dont M. Guyot-Dessaigne, ministre de la Justice, est le Vénérable.

Nombreuses églises pillées 
La bande Thomas § C° est également accusée dès aujourd'hui de nombreux autres vols. 
C'est d'abord celui commis dans l'église de Saint-Nectaire. On y enleva le chef de saint Baudime et un riche reliquaire. 
Le curé fut soupçonné; de ce vol, puis on le reconnut innocent. Or, l'instruction a reçu une déclaration, émanant d'un antiquaire parisien, selon laquelle Thomas lui proposa la vente de «es objets et lui en remit la photographie.

Selon une autre déclaration, émanant également d'un antiquaire, Thomas aurait offert, avec photographie à l'appui, la vente de 17 objets volés, il y a quelques mois, au musée de Guéret, parmi lesquels deux custodes, plusieurs croix émaillées, anciennes, d'une grande valeur, le chef de saint Pardoux, socle «n ivoire, tête en fer, un ostensoir, etc.

Pour le vol de l'église de Laguenne (colombe eucharistique du 13ème« siècle), on n'a pas de dénonciation formelle mais de l'enquête, il résulte que la veille et le jour où le vol fut commis, une automobile fut vue dans le pays, avec quatre voyageurs, et les signalements donnés de deux d'entre eux répondent à ceux de Thomas et de Faure. Lee quatre prisonniers Thomas et Faure ont été transférés à la prison de Limoges; demain, se sera le tour de Mme Thomas et de son fils cadet. Les quatre prévenus seront mis à la disposition de M. Camboury, juge chargé de l'instruction relative au vol de la châsse d'Ambazac.

Le complice Faure arrêté 
On a arrêté hier un complice de Thomas. A. Faure. 
Faure habitait Lyon, il y a six mois encore, rue des Farges, non loin du crime. 
 

C’est au mois d’octobre 1907 que la police mit fin aux agissements de la bande des « pilleurs d’églises ».
L’« affaire Thomas » éclata alors.
Les frères Jean et François Thomas dirigeaient un atelier de tonnellerie rue Saint-Dominique à Clermont-Ferrand. C’était l’aîné, Jean dit « Antony », 29 ans, qui était à l’instigation des vols et qui menait la « bande ». « Antony » Thomas était un personnage sulfureux qui devint un sujet de choix pour les journalistes. Membre d’une loge maçonnique, il était adepte des sciences occultes et pratiquait illégalement la médecine – la police retrouva chez lui une pharmacie de produits toxiques et des instruments destinés à pratiquer des avortements…-.

Le butin des frères Thomas et de leurs comparses était impressionnant. Focalisés sur l’orfèvrerie médiévale (Antony possédait le catalogue de l’Exposition universelle de 1900), ils s’emparèrent entre octobre 1905 et septembre 1907 des plus célèbres et précieux reliquaires du Massif Central. Dans le Puy-de-Dôme, outre le buste de Saint Baudime, ils firent main basse sur la châsse de Mozac et sur la Vierge de La Sauvetat. Le Limousin concentra les méfaits de la bande du fait de sa richesse en pièces d’orfèvrerie religieuse. Les malfaiteurs dévalisèrent le trésor de Solignac, pillèrent le musée de Guéret… Ce fut le vol de la châsse d’Ambazac qui provoqua leur perte du fait de la difficulté de la vente.

Le procès en cour d’assises de la bande à Thomas, très suivi par la presse, eut lieu à Limoges du 27 février au 3 mars 1908. « Antony » fut condamné à 6 ans de travaux forcés, son frère et deux complices – dont un antiquaire de Clermont – à 2 ans de prison chacun.

 

Dans le « Service télégraphique – dépèches de la journée » 1917

Riom le 5 décembre
Après les plaidoiries, le jury a rendu un verdict négatif en faveur de Dufay et de Tricou et affirmatif en ce qui concerne Antony et François Thomas et Faure, avec circonstances atténuantes en faveur de ces deux derniers.
En conséquence, Dufay et Tricou sont acquittés ; Antony Thomas est condamné à 6 ans de travaux forcés ; François Thomas et Faure à deux ans de prisons, avec confusion des peines prononcées par la cour d’assise de Limoges.

(Anthony Thomas décédera un an après au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane)

   des articles sur ces vols:   http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/ambazac/levol.html
                                      
http://cent.ans.free.fr/pj1907/pj88427101907.htm
Programme des courses hippiques dites "de Guéret" du 26 juillet 1908 à l'hippodrome de Charsat. (Charsat est un village de la commune de Ste Feyre) C'est sur cet hippodrome qu'auront lieu les 11 et 12 mai 1913 le deuxième meeting aérien de Guéret.
 

 

"Grandes Manœuvres du 12ème Corps: en 1911 ou avant, manœuvres militaires avec, sans doute, les 78ème et 63ème Régiments d'Infanterie et se déroulant dans la région.
 

 

Fêtes de la Trinité des 11 et 12 juin 1911. Premier meeting d'aviation au lieu de Pommeil. Les conditions météo sont très mauvaises. Le pilote, le marquis de Romance, sur un aéroplane de la Maison Bonnet-Labranche, tente tout de même un essai devant l'impatience de la foule (4 à 5000 spectateurs). Cet essai se termina lamentablement contre un mur en bordure du terrain.
 

 

Exposition d'Art décoratif juin 1911 (où et à quelle occasion ?)
 

 

Le 26 août 1911, Guéret est ville de ravitaillement sur le parcours Clermont-Poitiers, 12ème étape du "Tour de France des Indépendants", dit également "Circuit français Peugeot-Wolber". Le premier arrivé à Guéret est Philippe Thys qui remporta l'épreuve et fut triple vainqueur du Tour de France.
    

"l'Abeille de la Creuse" 26 août 1911

"l'Abeille de la Creuse" 29 août 1911

Carte trouvée ici: http://cctbelfort.canalblog.com/archives/2014/09/18/30611504.html plus des précisions sur cette course.

 

 

 

Fêtes de l'aviation des 11 et 12 mai 1913. Le deuxième meeting de l'aviation eut lieu à Charsat (commune de Sainte Feyre) Parmi les pilotes avec Legagneux, se trouvait Jules Védrines, qui avait des attaches creusoises par son épouse, Amélie Mélanie Lejeune, de Bussière-Dunoise. (Le terrain de Charsat a servi d'aérodrome et de champ de courses hippiques.)
  Legagneux 
Pionnier de l'aviation. D'abord mécanicien, metteur au point puis aviateur. Détenteur de nombreux records. Il mourra le 6 juillet 1914 à Saumur en essayant un avion.
    Védrines 
Védrines ayant émis le souhait de chasser le sanglier, il se rendit en avion à Faux-la-Montagne pour aller chasser le sanglier dans les bois de la Feuillade.
 

 

Voyage touristique du Président Raymond Poincaré en septembre 1913.  (du 8 au 13 septembre 1913) Grâce au "Syndicat d'Initiative des Voyages en Limousin" situés à Paris, un voyage touristique de 7 jours du président Poincaré élu en janvier 1913 est organisé en Limousin, Quercy et Périgord. Lors du passage à Guéret ( le 10 septembre pendant l'étape Limoges - Bourganeuf) sont remis à Mme Poincaré une aumônière fabriquée par la maison Savard, un béguin creusois du chapelier Quellet qu'elle porta. Vingt et un coups de canons saluèrent l'arrivée du couple présidentiel qui se dirigea vers la préfecture, ensuite, un banquet réunit 285 convives à la salle des Fêtes. Pendant la journée concerts de la Garde républicaine.

          Ce voyage fut boycotté par des élus socialistes. 
Poincaré, considéré comme "un va t'en guerre", s'oppose aux idées pacifiques de Jaurès et des socialistes. Poincaré vient de faire voter une loi prolongeant le service militaire à à 3 ans.
Son passage à Limoges se fait sans le maire Léon Betoulle et le conseil municipal.

 

 

Mme Poincaré, au départ de la Préfecture, place louis Lacrocq, avec le "Béguin" creusois (photo Centrefrance)
Une page sur le voyage du président Poincaré en cliquant      ICI
Le Noël des Coopérateurs Guérétois en 1923.
 

 

Fête du 29 juin 1930 de l'Union Française des Oeuvres Laïques d'Éducation Physique (U.F.O.L.E.P)
 

 

Foire-exposition de Guéret du 21 au 31 mai 1931.
 

"La Foire-Exposition de Guéret de 1931.
     par M. Jean LACOSTE, Trésorier de la Chambre de Commerce

  A l'occasion du Congrès de la Fédération Agricole Centre-sud qui fut accompagné de concours agricoles d'une importance particulière, la Chambre d'Agriculture et les principaux groupements agricoles de la Creuse jugèrent opportun de faire accompagner cette manifestation d'une Exposition commerciale et industrielle et d'une Exposition des Beaux-Arts. Pour cette dernière, la base en fut assurée par la merveilleuse industrie d'Aubusson.
  En dehors du Comité de Patronage, du Comité Agricole et du Comité des Beaux-arts, un Comité d'Organisation Générale fut formé sous la présidence effective de M; A. Grand, sénateur maire de Guéret.
  Avant tout, il faut souligner l'appui moral et financier de la plus haute importance qu'ont donné au Comité le Conseil général de la Creuse et la municipalité de Guéret. La Chambre d'Agriculture, les Syndicats et groupements agricoles, la Chambre de Commerce, le Syndicat d'Initiative firent également, chacun en proportion de ses ressources, un gros effort budgétaire en faveur du Comité d'Organisation.

  La Foire Exposition se déroula du 23 au 31 mai dans une vaste enceinte dans une vaste enceinte comprenant notamment, les bâtiments de la Cour de la Remonte.

  En réunissant les diverses branches de l'Exposition, on arrive à un total de 336 exposants, à savoir:
       Exposition commerciale et industrielle....152 exposants
       Exposition artistique.............................. 31        -
       Exposition agricole (bétail)....................103        -
       Exposition canine.................................. 30         -

  Au point de vue de leur répartition géographique, les 152 exposants du groupe commercial et industriel ayant participé à la manifectation de 1931 se classent ainsi:
      Guéret-ville...........................................55 exposants
      Arrondissement de Guéret....................... 15       -
      Autres arrondissement de la Creuse.........   8       -
      Départements limitrophes....................... 22       -
      Paris...................................................... 13      -
      Restant de la France...............................  39     -

  Inaugurée officiellement par M. Achille Fould, alors sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture, la Foire-exposition de Guéret comporta des fêtes particulièrement réussies.

  La première Foire-exposition remporta un indéniable succès. Le nombre des entrées (47 665) comparé à celui des villes avoisinantes ayant plus de facilité pour attirer les exposants, possédant une population très supérieure à celle de Guéret et qui organisent régulièrement des manifestations semblables, sont d'une éloquence particulièrement élogieuse en faveur de Guéret.

  Les transactions furent particulièrement importantes autant pour les exposants que pour le commerce local. Le fait que le trafic du P.O. voyageurs et marchandises dépassa en une quinzaine, celui d'un semestre d'une année courante, se passe de tout commentaires.

  Le succès obtenu fut inespéré et dépassa de formidable façon les prévisions même les plus optimistes. Qu'il nous soit permis de déclarer que le Comité d'Organisation, de même que tous les collaborateurs anonymes, petits ou grands, tr&availlèrent de tout leur cœur à la réussite de cette manifestation et peuvent être fiers de leur oeuvre. 

  Si des résultats matériels furent réalisés tout d'abord par les transactions traitées durant cette semaine, ce qu'il importe surtout, c'est d'avoir démontré que Guéret pouvait se mettre sur le pied des grandes villes avoisinantes, et que le commerce local a pu prouver d'une façon éclatante son incontestable vitalité.

                                                                                      Jean Lacoste"

 

   Article de presse de 1932.
Le Cinquantenaire des Écoles Laïques le dimanche 31 mai 1931. pour fêter le cinquantenaire des lois "Jules Ferry" qui ont établi la laïcité scolaire une fête est organisée. Le dimanche 31 mai, championnat d'athlétisme, chants, gymnastique, exposition de travaux scolaires et, à 14 heures, un défilé regroupe les délégations des 25 cantons. 3000 enfants et une foule d'adultes entraînés par 5 musiques parcourent les rues de la ville avant de se disperser sous des trombes d'eau. Par la suite, la kermesse se déroule dans la cour de la caserne.
 

 

Le 25ème anniversaire de "l'Union des Coopérateurs du Centre" le 12 juin 1932. Après l'assemblée générale présidée par Ernest Poisson, secrétaire général de la Fédération des coopératives de production, les délégués ont défilé pour se rendre au grand banquet ( 1200 couverts) servi dans la salle des fêtes, à l'hôtel Central, à l'hôtel Saint Joseph et au restaurant Boiron. Ensuite, sur une scène dressée dans la cour du Dépôt de Remonte alors abandonné par les militaires eut lieu une représentation de "l'Arlésienne" sous la direction d'A Galland des Concerts Lamoureux, interprétée par les chœurs et l'Orchestre de l'Association Philharmonique de Paris.
 Article de presse de 1932.
 

 

Foire Exposition de Mai 1936.
Programme de la Foire-exposition du 30 mai au 7 juin 1936

 

Sociétés de Gymnastique.
les Sociétés de gymnastiques foisonnent en France au début du 20ème siècle partout en France. Dans les années 1900, la France est "militaire" écrit Pierre Miquel dans "la Grande Guerre". Il existe un désir de vengeance depuis 1870. Ces sociétés de gymnastiques sont en fait une sorte de préparation militaire.
 

 

 

 

La Trinité. le jour de "la Fête de Guéret": sa fête foraine, sa cavalcade de chars, sa course cycliste, son feu d'artifice... Un petit pincement au cœur, une envie de faire le mur, pour les internes du Lycée Pierre Bourdan qui entendent les "flonflons" de la fête, prisonniers dans les dortoirs mais bon !, c'est le signe annonciateur des Grandes Vacances et de la liberté.
 

 

      Trinité 1907  
       Trinité 1917
Fin 1936 début 1937, inauguration de l'hôpital de Guéret par le ministre de la Santé.
 Photographie de l'inauguration de l'hôpital par le ministre de la santé. (sans doute en 1936)
        Il me semble que le premier "civile" de gauche serait Joseph DUCOURET, maire de Guéret de 1935 à 1941,
                                                                     à sa droite, Sylvain BLANCHET, député de la Creuse de 1936 à 1942,
                                                                     ensuite Henri SELLIER, ministre de la santé sous le "Front Populaire" du 4 juin 1936 au 12 juin 1937.
le 21 juin 1941, le maréchal Pétain en train entre Limoges et Aubusson fait un arrêt "dit imprévu" à la gare de Guéret. 
  Le Maréchal dans la Creuse

  L'heure tardive à laquelle nous est parvenu hier le compte rendu de notre envoyé spécial Serge Bomberger, du voyage du Maréchal Pétain ne nous a permis que de publier un récit succinct de cette belle journée.
  Nous y revenons aujourd'hui pour donner de plus amples détails sur le séjour dans la Creuse du Chef de l'État.

Un arrêt imprévu à Guéret.

  Après le départ vraiment triomphal de Limoges, le passage du train spécial avait été été salué à chaque petite gare par d'enthousiastes acclamations.
  A Guéret les appels se firent si impatients que le Maréchal descendit, la place devant la gare où se pressait la foule. Les cris à l'apparition du Maréchal faisait vibrer l'air.

- Votre accueil, dit le Chef de l'État à la foule soudain silencieuse me va droit au cœur. Mon temps, malheureusement est très réservé, je ne pourrai être parmi vous qu'une minute: Vichy m'attend. Vous savez que nous avons des difficultés avec les Anglais, mais l'affaire ne vas pas mal en Syrie. Je crois que nous réussirons à prendre le dessus.

  Sur ces paroles pleines d'espoir, le Maréchal repartit.

A Aubusson

Aubusson, la vieille cité des artisans tapissiers, l'attendait avec ferveur. Presque chaque maison avait tendu à l'espagnole des tapisseries sur la façade et les décorations de verdure et de drapeaux achevaient de faire de la vieille ville une cité irréelle, extraite de quelques contes flamands. Depuis le XVème siècle que de pères en fils on fabrique ici des tapisseries, la ville en regorge: on en trouvait partout dans l'hôtel de ville moderne, le long des escaliers où les marquis et les bergères tournaient vers le Maréchal leur sourire au charme discret, dans la salle des mariages où les artisans modernes ont déjà placé le témoignage d'une inspiration artistique fort parente de celle de la peinture moderne.
  Dans une fabrique de tapisserie, qui fut l'une des étapes de l'après-midi, au milieu des métiers de basse lisse qui cliquetaient un tapis, masqué d'une francisque, entourée de sept étoiles, était étalée; c'était un don des artisans au Chef de l'État. 

  Après une visite aux ateliers d'apprentissage de jeunes chômeurs, le Maréchal s'en fut recevoir l'hommage de la jeunesse de la Creuse sur une place centrée sur le kiosque à musique. Les jeunes de toutes les communes de la Creuse grimpèrent les escaliers pour venir faire don au Chef de l'État des présents de la terre: un mouton enrubanné, du beurre, des fraises, tout ce que la terre qui ne ment pas apporte à profusion.
- Je ne pourrai pas emporter tous ces cadeaux, dit le Maréchal, et j'en remettrai une partie, si vous le permettez, aux hôpitaux.
  De longues acclamations vinrent approuver cette généreuse pensée.

  Mais l'heure du départ était venue.
  Le Maréchal monta dans sa voiture, tandis que les "Vive Pétain !", "Vive la France !" retentissaient comme une immense clameur.
  Des dizaines de milliers de personnes se pressaient tout le long du parcours qui sépare la place de Villeneuve de la gare.
  Toute la cité laborieuse était la agitant une dernière fois ses drapeaux, répétant les paroles d'espérance, criant son enthousiasme.

  A 17 h 55 le train spécial quitta Aubusson, ville sensible et pittoresque, où le passage du sauveur de la patrie aura été l'occasion d'une vibrante manifestation de patriotisme, d'un acte de foi en la grandeur de la France éternelle.

"le DEPARTEMENT" du dimanche 22 juin 1941.

 

 

plus ici sur le blog de M Jean-Michel Saintrap sur Aubussonn: 


         
http://saintrapt.com/aubusson/index.php?2010/07/02/1376-compte-rendu-de-visite

           http://www.saintrapt.com/aubusson/index.php?2008/07/03/1047-le-marechal-a-aubusson 

           http://saintrapt.com/aubusson/index.php?2010/04/15/1324-le

              

Photo de M MARCADIER dans "une Histoire de Guéret
sous la direction de Guy Avizou 2011
le 29 août 1942, un contingent de légionnaires de la zone non occupée partant pour le front de l'Est, présenté par le colonel Flaud, défile devant Mr Jacques Benoist-Mechin, Ministre Secrétaire d'État, Président du Comité Central de la Légion Tricolore et le général Galy. 
Sur le site de l'INA.
Prise d'armes à l'école de la Garde à Guéret.
Les élèves de l'Ecole, Aspirants en tête défilent devant leurs Anciens, Officiers, gradés et gardes, décorés pour faits de guerre et actes de courage dans la lutte contre les terroristes.
Arrivée de réfugiés en gare de Guéret le 22 avril 1943. Il semble s'agir de l'arrivée d'enfants rescapés des bombardements de Boulogne-Billancourt.
   Une de la revue.
 Page 3 de la revue  L'article
Détail de l'article Détail de l'article
Détail de l'article
Sur le site de l'INA.
Char de la "Coop" devant le siège le 12 juin 1949. (Trinité ?)
Réunion de pompiers avec les sapeurs pompiers de Guéret dans les années 50. Où ?
Fête des Tabacs en 1961.
Vu sur le site de l'INA.
Musique à l'école maternelle Assolant en 1961.
Vu sur le site de l'INA.
Visite du Président Charles de Gaulle le 18 mai 1962.
Ceci est une photographie de l'AFP
16ème congrès du Groupement Philatélique du Massif-central à Guéret les 23 et 24 avril 1966.
Visite du Président François Mitterand le 3 mai 1982. Le Président de la République, François Mitterand, en compagnie du député maire André Lejeune, de la Préfecture à la Mairie.
 

 

Sur le site de l'INA
12 juin 1982: baptême d'un turbotrain aux armes de Guéret. Je suppose qu'une cérémonie s'est déroulée à Guéret mais cette photo n'a pas été prise à Guéret.

 

 

du 4 au 7 mai 1989 colloque international de "l'Association française pour l'étude de l'Age du Fer".

 

 

recto verso
Photographies de la comète Hale-Bopp prises à Grancher lors de son passage le 5 avril 1997.
La comète Hale-Bopp (dénomination officielle : C/1995 O1) peut être considérée comme la comète la plus observée du XXe siècle, et l'une des plus brillantes vues depuis beaucoup de décennies. Elle a été visible à l'œil nu pendant 18 mois, ce qui constitue un record, face aux 9 mois du précédent record établi par la grande comète de 1811.
Hale-Bopp a été découverte le 23 juillet 1995 à une très grande distance du Soleil, faisant naître des espoirs qu'elle deviendrait bien plus brillante en s'approchant du Soleil et de la Terre. Bien que la prévision de la brillance des comètes soit un art difficile, Hale-Bopp a satisfait ou dépassé les prédictions à son passage au périhélie le 1er avril 1997. C'est ce qui lui valut l'appellation de « grande comète de 1997 ».
Le passage de Hale-Bopp a aussi été remarquable par la panique qu'elle a déclenchée. Des rumeurs se répandent selon lesquelles elle est suivie d'un vaisseau spatial extraterrestre, et ces rumeurs ont inspiré un suicide collectif des sectateurs de Heaven's Gate. (Wikipédia)

Précédente Remonter Suivante