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Quelques dates:
- le 1 septembre 1939, Invasion de la Pologne par l'Allemagne.
- 3 septembre 1939 l'Angleterre puis la France déclarent la guerre à
l'Allemagne suivies par l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Italie, Irlande et Belgique se déclarent neutres.
Quelques jours après c'est au tour des USA d'opter pour la neutralité
alors que l'Afrique du Sud, le Canada déclarent la guerre à
l'Allemagne.
- le 17 septembre 1939, la Russie attaque la Pologne.
- le 29 septembre capitulation de la Pologne.
de la déclaration de guerre à l'attaque allemande on parle de "Drôle
de Guerre".
- le 10 mai 1940, attaque de la Belgique et de la Hollande par
l'Allemagne avec une offensive dans les Ardennes dont la percée est
réalisée
le 13 mai à Sedan.
- du 28 mai au 4 juin 1940, les britanniques évacuent leur troupe
encerclées à Dunkerque.
- le 10 juin, l'Italie attaque la France.
- 15 juin 1940, replie du gouvernement français à Bordeaux.
- les troupes d'Hitler pénètrent dans Paris le 14 juin 1940. C'est la
période de l'exode de la population du nord de la France.
- 16 juin 1940, le président du conseil, Paul Reynaud, refuse de signer
l'armistice et démissionne. Le Président Lebrun fait appel au
maréchal Pétain qui demande aussitôt l'armistice.
- le 17 juin, le maréchal Pétain envoie son célèbre discours aux
français.
- 18 juin 1940, "appel" du général de Gaulle à la B.B.C.
- le 19 juin, les cadets de l'école de cavalerie résistent
héroïquement à Saumur.
- 22 juin signature de l'armistice à Rethondes près de
Compiègne.
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Le
78ème R.I. est réactivé le
9 septembre 1939, sous les ordres du colonel Anatole-jacques PUJOL, et est rattaché à la
24ème division d'infanterie.
Le 10 mai 1940,
la 24e DI, sous les ordres du général VOIRIN, est rattachée au
8ème Corps d'Armée qui est intégré à la 5ème Armée.
A cette date la
24ème Division d'Infanterie se compose de (Wikipédia):
50ème Régiment d'Infanterie
63ème Régiment d'Infanterie
78ème Régiment d'Infanterie
21ème Régiment d'Artillerie Divisionnaire
221ème Régiment d'Artillerie Lourde
Divisionnaire
28ème Groupe de Reconnaissance de Division
d'Infanterie (GRDI)
et
tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto
de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation
etc…)
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 | la période
1939-1940 sur Wikipédia. |
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Provoquée par le règlement
insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions
expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’Axe
(Allemagne nazie, Italie fasciste et Empire du Japon), elle consista en la
convergence, à partir du 3 septembre 1939, d’un ensemble de conflits régionaux
respectivement amorcés le 18 juillet 1936 en Espagne ( la guerre
d'Espagne), le 7 juillet 1937 en Chine (guerre sino-japonaise) et le
1er septembre
1939 en Pologne (campagne de Pologne), puis par l'entrée en guerre
officielle de l'ensemble des grandes puissances de l'époque :
France, Royaume-Uni et leurs empires dès le 3 septembre 1939.
La majorité des
historiens situent le début de la Seconde Guerre mondiale le 3 septembre
1939, lorsque après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, la France
et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne en vertu d'un traité
de février 1921, les liant à la Pologne.
Front
de l'Est (1939-1940)
Après
une opération de provocation connue sous le nom d'incident de Gleiwitz,
les troupes allemandes envahissent la Pologne sur tous les fronts, le 1er
septembre 1939, à 4 h 45 du matin.
Le 17 septembre
1939, en application des clauses secrètes du Pacte germano-soviétiques,
l'Union soviétique envahit à son tour la Pologne par l'est. Largement
surclassée, l'armée polonaise est écrasée avant la fin septembre.
Après le refus
de la Finlande d'échanger des territoires propices à la défense de Leningrad
contre des terres plus au nord, l'URSS attaque la Finlande le 30
novembre 1939. En dépit de la disproportion des forces, la résistance
finlandaise est particulièrement vigoureuse, l'URSS subit de lourdes
pertes et la Guerre d'Hiver dure jusqu'au 13 mars 1940. Elle s'achève
avec le traité de Moscou du 12 mars 1940, met provisoirement un terme
aux hostilités entre les deux pays. L'URSS obtient l'annexion de la
Carélie dont l'isthme protège l'accès à Leningrad ainsi que
plusieurs îles du golfe de Finlande.
Toujours en
application du Pacte germano-soviétique, l'URSS occupe en juin 1940,
puis annexe, les pays baltes.
Front
de l'Ouest (1940)
Sur le front ouest, une fois passée la démonstration sans lendemain de
Gamelin dans la Sarre allemande (6-13 septembre 1939), les troupes
franco-britanniques, sous commandement français, ne prennent aucune
initiative militaire et ne mènent aucune opération offensive pendant
plusieurs mois, restant retranchés derrière la ligne Maginot.
Au printemps
1940, les Alliés se préparent à couper l'approvisionnement en fer de
l'Allemagne, qui transite de la Suède vers le Reich par la Norvège,
mais l'opération tourne au fiasco : c'est l'incident de Narvik.
L'Allemagne envahit alors le Danemark et la Norvège le 9 avril 1940.
Une majorité du corps expéditionnaire du Royaume-Uni et de la France
doit rembarquer précipitamment, ce qui entraîne la chute de
Chamberlain et son remplacement par Churchill le 10 mai 1940. Le 27 mai
1940, les Français de Béthouart s'emparent de Narvik, mais ils doivent
l'abandonner quelques jours plus tard car, en France même, la victoire
allemande est alors pratiquement acquise.
En effet, en
mai-juin 1940, l'armée allemande mène à bien l'invasion foudroyante
des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique et de la France. Dans cette
campagne fulgurante les Allemands mettent en œuvre leur doctrine de
percée et d'avance par l'usage coordonné des forces blindées, mécanisées
et aériennes : la Blitzkrieg ou guerre-éclair. Malgré les
avertissements des attachés militaires alliés à l'étranger et la
communication des Belges au général en chef français Gamelin des
plans allemands d'attaque par l'Ardenne, la surprise devant la tactique
allemande est complète.
Dès le 25 mai,
la défaite des armées franco-belgo-anglaises du nord se précise après
18 jours de combat au cours desquels les Chasseurs ardennais, troupe d'élite
de l'armée belge, ont retardé la percée allemande en Ardenne pendant
deux jours et que les Français percés à Sedan se soient
provisoirement rendu maîtres du terrain à Gembloux, au sud de
Bruxelles, dans une bataille de chars sous les ordres du général
Prioux. Le fort belge d'Ében-Émael étant tombé en 24 heures, le 11
mai et l'armée hollandaise ayant retraité précipitamment vers le réduit
de Zélande, découvrant la gauche de l'armée belge, celle-ci finit par
livrer une bataille d'arrêt de quatre jours sur la Lys du 24 au 27 mai,
après des retraites successives sur la Meuse et la Dendre en
coordination plus ou moins réussie avec les armées française et
anglaise du nord devant les percées profondes des armées allemandes et
alors que le front belge est tourné sur sa gauche par la reddition
hollandaise du 14 mai. Le roi des Belges Léopold III sait que les
Anglais préparent un rembarquement à Dunkerque et ne prévoient pas de
sauver ce qui reste de combattants belges, comme l'avoue Lord Keyes,
attaché militaire anglais auprès du roi. Le 28 mai 1940, l'armée
belge étant à bout de munitions et de moyens logistiques, le roi donne
un ordre de reddition -après avoir prévenu le gouvernement de Londres
par une lettre personnelle au roi d'Angleterre et l'envoi de messages
radios aux généraux français- acte purement militaire qui ne concerne
pas la force armée du Congo-Belge et laisse intact le pouvoir du
gouvernement civil qui se réfugie en France, puis en Angleterre lors de
la défaite française. Le Royaume-Uni réussit, du 27 mai au 3 juin, à
sauver
300 000 soldats au cours de la plus vaste opération de
rembarquement de l'histoire militaire.
Le 5 juin, Hitler
reprend l'offensive en France et perce les lignes de défense du nouveau
généralissime Weygand sur la Somme et l'Aisne. L'Italie se joint alors
à l'Allemagne et déclare la guerre à la France le 10 juin. Puis, en
France, le nouveau gouvernement Pétain demande l'armistice le 17 et en
accepte les conditions le 22. Après l'armistice franco-italien qui
suit, le 24, les combats cessent le 25 juin. |
 | Mobilisation
et séjour au Blanc. (récit très "officiel" du
commandant en chef ...) |
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Le
1er septembre 1939, après l'invasion soudaine de la Pologne
par l'Allemagne, l'ordre de mobilisation est donné.
Au Blanc, les
réservistes étaient convoqués les 1er, 2ème et
3ème jours de la mobilisation, les cadres arrivent en
presque totalité le premier jour.
L'arrivée des réservistes et leur incorporation s'opèrent dans le
plus grand ordre et avec le meilleur esprit de discipline.
Les opérations
d'habillement, d'organisation des unités, de mise au point, occupent
les premiers jours de la mobilisation; les jours suivants sont employés
à amalgamer la troupe, à compléter son instruction et son entraînement
( exercices, tirs et marches).
Le 10 septembre, le
lieutenant-colonel PUJOL, commandant le régiment, prescrit une prise
d'armes pour présenter leur glorieux drapeau aux hommes du 78ème
R.I. .
En quelques mots, le colonel rappèle le brillant passé du régiment et
exprime sa confiance de voir le nouveau 78 égaler et surpasser ses
devanciers.
La présentation impeccable du régiment, son défilé remarquable, font
bien augurer de la valeur futur du 78ème R.I. .
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L'équipement
matériel du régiment laisse à désirer: déficit dans la dotation
d'armes antichars, déficit en chenillettes, en side-cars, armement
individuel périmé (fusil 1907 - 15 ), pas de lance-grenades modernes,
matériel automobile usagé et d'un tonnage insuffisant, absence totale de
couvertures qu'on a grand-peine à se procurer.
Cependant le
régiment, encadré par des éléments d'active, composé de
réservistes de jeunes classes, d'un recrutement excellent, présente un
ensemble cohérent animé du meilleur esprit et prêt à assumer toutes
les missions qui pourraient lui être confiées.
Le régiment quitte
le Blanc en cinq trains, les 14 et 15 septembre 1939, à destination de
la zone des armées.
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La caserne du Blanc ( Indre ) |
Fusil 1907 - 1915 |
 | Ordre de
bataille du 78ème R.I. au moment du départ pour
la zone des armées |
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 | Séjours dans
la région de Bourmont et environs du camp de Mailly. |
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Les
divers éléments du régiment débarquent à Liffol-le-Grand (Vosges)
les 16 et 17 septembre.
Stationnement:
à Bourmont: E.M., C.D.T., C.H.R., 1er bataillon
à Harreville-les-Chanteurs: 2ème bataillon
à Gonaincourt: 3ème bataillon
à Goncourt: C.R.E.
Le régiment, en
réserve d'armée, complète son instruction, et se tient prêt à
opérer sur le front la relève d'un régiment de la 45ème
D.I.
Une grave épidémie sévit sur les animaux et le régiment ne se trouve
pas en mesure d'effectuer la relève prévue.
Il est remis à la disposition du général commandant en chef, à titre
de réserve générale et va stationner dans les environs du camp de
Mailly dans la région d'Arcis-sur-Aube.
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Mis
en route par voie ferrée le 11 octobre, il débarque le 12 octobre à
Sommepuis et ses divers éléments sont répartis dans les villages à
l'ouest du camp.
E.M., C.D.T., C.H.R., C.R.E., 2ème
bataillon: |
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Son
séjour dans cette région est employé à compléter son instruction.
Le 22 novembre 1939, le régiment
est transporté par voie ferrée sur les arrières immédiats du
front. *12 |
Sources
* |
Source
1: "le chemin
des Croix 1914 - 1918" Colonel Campagne, édition Tallandier, 1930. |
Source
2: "Journal de marches et opérations"
du 21ème régiment d'artillerie de campagne. |
Source
3: "la Trouée de Revigny - 1914 - 1918" Guide illustrés
Michelin des Champs de Bataille. 1920. |
Source
4: "La Première Guerre mondiale en France" Jean-Noël
Grandhomme 2011. |
Source
5: "Journal de marches et opérations"
du 63ème régiment d'infanterie. mémoire des hommes.
|
Source
6: "le Saillant de Saint-Mihiel" Guide illustrés
Michelin des Champs de Bataille. 1920.
|
Source
7: "Chemins de mémoire 14-18" Jean Pascal Soudagne.
2008. |
Source
8: "Journal de marches et opérations"
du 78ème régiment d'infanterie. mémoire des hommes.
|
Source
9: "Des Armes et des Larmes, Mémoire
creusoise de la Grande Guerre" Guy Marchadier, 2003. |
Source 10:"Le
Livre du Gradé d'Artillerie à l'usage des élèves brigadiers,
brigadiers et sous-officiers d'Artillerie de Campagne"
édition pour 1913-1914. |
Source
11: "Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier 1914 -
1918" |
Source
12: "Historique du 78ème Régiment
d'Infanterie pendant la Guerre 1939 - 1940" Colonel Pujol,
Charles-Lavauzelle & Cie |
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